HISTOIRES / Faire changer le regard sur le sans-abrisme avec le collectif C-Prévu à Charleroi

bleu reduit

 

Contacter C-Prévu :

Téléphone : 0499/22.66.79.

Mail : info@cprevu.be

Siteweb : www.cprevu.be

Page Facebook : @cprevu

Récit de Maurice Assez, Sandra Bullido-Iglesias et Jean-Mi Lamy

« L’aventure a débuté lorsque nous étions tous les trois à la rue… »

Jean-mi, Sandra et Maurice c’est avant tout une histoire d’amitié qui est née au sein de l’asbl Comme chez Nous (lieu d’accueil et d’accompagnement de personnes sans-abris). Ils s’engagent dans divers projets au sein de l’association dont l’écriture d’un livret sur les pratiques d’accueil et en octobre 2018, Jean-mi et Sandra partent pour Grenoble présenter leurs actions lors d’un « silence, on parle » .

« Quand on est situation de précarité, quand on vit une exclusion ou que l’on n’a pas accès à ses droits, on n’est pas assez écoutés ni pris en compte. Malgré les récits qu’on porte et les luttes qu’on construit, on a du mal à se faire entendre. «Silence! On parle!» est un dispositif pour porter ces voix dans la ville, interpeller les habitants et déclencher du débat avec les passants.»
Cliquez sur l'image pour découvrir la publication
02_Silence, on parle
Cliquez ici pour voir la vidéo de leur intervention !
Une « claque dans la figure, on s’est dit que c’était ça qu’on devait faire à Charleroi ! »

Plusieurs choses se sont passées à Grenoble qui ont permis ce déclic : des échanges avec une travailleuse sans diplôme sur son parcours peu banal et la présentation d’une expérience lilloise autour de la pair-aidance à savoir mettre son expertise et savoir-faire au profit d’autres personnes qui vivent des expériences de vie similaires.

« On a pris conscience que l’on a pas besoin de diplôme pour montrer ses capacités et s’engager. »

De retour en Belgique, le groupe décide d’organiser un « silence, on parle » sur la nouvelle place fraichement rénovée de Charleroi pour remettre le sujet de la précarité au cœur de l’espace public !

« On sait que ce n’est pas du jour au lendemain que Charleroi va tolérer les SDF, mais il faut bien commencer quelque part, en abordant le sujet »

Une question de reconnaissance et de confiance en soi !

« A la rue, on se sent transparent. Même pire, on dirait que tu es une cible mouvante. Bien que tu sois habillé normalement c’est comme-ci c’était inscrit sur ton front. Sans-abris, la confiance en soi et la valorisation sont à zéro. Les rencontres avec Comme Chez Nous, Periferia et d’autres collectifs nous ont aidé à reprendre confiance tout doucement. On essaye de participer à un maximum de projets et ça nous fait changer tous les jours, on se sent exister et fiers que l’on pense à nous pour mener des projets. »

L’asbl comme un premier pas vers l’emploi pour reprendre confiance en soi et en ses capacités

« Je fais plein de choses que je n’aurais pas osé avant. »
« Le plus important ce n’est pas que quelqu’un ait confiance en toi mais que tu aies confiance en toi-même »

Aujourd’hui, bien qu’ils aient un toit, ils vivent encore dans des situations précaires et le chemin vers l’emploi est semé d’embuches… trop jeune, trop vieux, pas assez de diplôme, trop gros… les excuses ne manquent pas. Alors que les compétences, ils les ont !

Le meilleur moyen est alors de créer son propre emploi et cela commence par leur engagement au sein de l’asbl qu’ils prennent avec autant de sérieux qu’un travail. « Nous sommes des travailleurs bénévoles » (mise à jour du site internet, compte rendu des activités réalisées,  se tenir informés de l’évolution de la législation autour des ASBL, remplir des demandes de subside, arriver préparé au RDV…). Cela leur a permis d’être soutenu par le CPAS de Charleroi où dans le cadre du budget participatif, ils ont reçu un subside pour organiser « le silence on parle ».

Le soutien de CCN, de Periferia, du CPAS de Jumet, de la ville de Charleroi, autant d’éléments qui « renforce la crédibilité » de leur projet.

« Si la commune de Charleroi nous soutient financièrement c’est qu’elle croit au silence on parle, on devrait obtenir l’autorisation pour occuper la place »
« On voit bien qu’on pas des clowns, ce n’est pas une utopie c’est du solide ce qu’on est en train de faire »

Leur statut et engagement dans l’association est reconnu auprès du CPAS. Ils ne doivent pas justifier d’être en recherche d’emploi mais de s’occuper de l’ASBL (cela est repris dans leur plan d’insertion).  Et le CPAS les soutient dans leur projet, en mettant une salle à disposition.

« C’est pas évident mais on arrive à faire bouger les lignes, au sein de l’institution du CPAS ! »

 Une web radio pour donner accès à l’infos et changer le regard sur le sans- abrisme

L’autre projet de l’ASBL est la création d’une webradio diffusée sur Youtube et les lieux d’accueil à Charleroi.

Elle a pour but de faire passer plusieurs messages.

Tout d’abord donner des infos utiles au quotidien aux personnes qui vivent dans la rue (l’heure, les dernières actualités politiques mais aussi musicales, les adresses et heures d’ouverture  des lieux d’accueil à Charleroi, les droits que l’on a lorsque l’on est à la rue et qui sont bien souvent ignorés).

Mais également « faire changer le regard des gens sur le sans abrisme »,auprès des sans- abris eux-mêmes : « c’est pas parce que t’es à la rue, que t’as pas de qualification que tu es un moins que rien »et auprès du reste de la population, en combattant les préjugés à travers des reportages qui raconte la réalité des personnes qui vivent dans la précarité au quotidien, notamment face au marché du logement.

«  Quand on est au CPAS, il est très compliqué de trouver un logement. Les préjugés sont omniprésents : on ne va pas respecter le logement, on ne va pas payer le loyer… les processus pour obtenir un logement social sont trop long et aucune agence immobilière n’accepte de traiter les dossiers de personnes étant au CPAS »
« Tant que tu n’as pas connu l’expérience de la rue, tu ne sais pas que ce problème existe, qu’il peut toucher tout le monde car personne n’en parle. Et quand tu t’y retrouves, même ta famille change de regard sur toi, et coupe les ponts dans certains cas. »

 

Une démarche politique 

Pour Jean-mi, leur démarche vise à « faire changer l’opinion des dirigeants. On est des anciens SDF et regarde ce que l’on est capables de faire ».Il y a des moyens de se faire entendre sans être dans la provocation ou l’agressivité, en y allant en douceur.

Pour Maurice et Sandra, il s’agit avant tout d’un « appel aux citoyens ».Pour eux, le changement politique ne passera pas par les élus eux-mêmes mais par le changement de l’opinion publique. Les citoyens cesseront de voter pour des personnes dont les idées ne correspondent plus avec les leur.

Freins au changement

Pour eux, les freins au changement sont nombreux. Ils commencent par les procédures, la paperasse et la rigidité de l’administration.

Le deuxième est « le passé qui nous suit . On survit au quotidien mais on est pas sorti de l’auberge niveau endettement et logement ».

Un autre obstacle est la perte de confiance régulière en soi et au projet. « J’ai peur de me lever un jour et dire j’arrête tout ». Pour garder le courage, il est nécessaire de prendre soin les uns des autres tant au niveau santé qu’au niveau morale.

Mais Maurice garde comme leitmotiv «  à cœur vaillant, rien d’impossible »

L’origine du nom C-Prévu

  • Le grand C représente, pour nous, le C de Charleroi, notre ville !
  • Prévu est un message d’espoir, de changement. C-Prévu, ça va se faire, le changement est en route !
  • C’est également une petite boutade entre nous car, lorsque nous proposions un projet ou demandions une date butoir, la réponse était souvent : ”C’est prévu”.
  • Ce nom est une motivation, quoi qu’il se passe, il faut continuer à avancer et ne pas s’arrêter au premier obstacle.

 

Contacter C-Prévu :

Téléphone : 0499/22.66.79.

Mail : info@cprevu.be

Siteweb : www.cprevu.be

Page Facebook : @cprevu

HISTOIRES / Faire changer le regard sur le sans-abrisme avec le collectif C-Prévu à Charleroi

Récit de Maurice Assez, Sandra Bullido-Iglesias et Jean-Mi Lamy

Récit de Maurice Assez, Sandra Bullido-Iglesias et Jean-Mi Lamy

« L’aventure a débuté lorsque nous étions tous les trois à la rue… »

Jean-mi, Sandra et Maurice c’est avant tout une histoire d’amitié qui est née au sein de l’asbl Comme chez Nous (lieu d’accueil et d’accompagnement de personnes sans-abris). Ils s’engagent dans divers projets au sein de l’association dont l’écriture d’un livret sur les pratiques d’accueil et en octobre 2018, Jean-mi et Sandra partent pour Grenoble présenter leurs actions lors d’un « silence, on parle » .

« Quand on est situation de précarité, quand on vit une exclusion ou que l’on n’a pas accès à ses droits, on n’est pas assez écoutés ni pris en compte. Malgré les récits qu’on porte et les luttes qu’on construit, on a du mal à se faire entendre. «Silence! On parle!» est un dispositif pour porter ces voix dans la ville, interpeller les habitants et déclencher du débat avec les passants.»
Cliquez sur l'image pour découvrir la publication
Une « claque dans la figure, on s’est dit que c’était ça qu’on devait faire à Charleroi ! »

Plusieurs choses se sont passées à Grenoble qui ont permis ce déclic : des échanges avec une travailleuse sans diplôme sur son parcours peu banal et la présentation d’une expérience lilloise autour de la pair-aidance à savoir mettre son expertise et savoir-faire au profit d’autres personnes qui vivent des expériences de vie similaires.

« On a pris conscience que l’on a pas besoin de diplôme pour montrer ses capacités et s’engager. »

De retour en Belgique, le groupe décide d’organiser un « silence, on parle » sur la nouvelle place fraichement rénovée de Charleroi pour remettre le sujet de la précarité au cœur de l’espace public !

« On sait que ce n’est pas du jour au lendemain que Charleroi va tolérer les SDF, mais il faut bien commencer quelque part, en abordant le sujet »

Une question de reconnaissance et de confiance en soi !

« A la rue, on se sent transparent. Même pire, on dirait que tu es une cible mouvante. Bien que tu sois habillé normalement c’est comme-ci c’était inscrit sur ton front. Sans-abris, la confiance en soi et la valorisation sont à zéro. Les rencontres avec Comme Chez Nous, Periferia et d’autres collectifs nous ont aidé à reprendre confiance tout doucement. On essaye de participer à un maximum de projets et ça nous fait changer tous les jours, on se sent exister et fiers que l’on pense à nous pour mener des projets. »

L’asbl comme un premier pas vers l’emploi pour reprendre confiance en soi et en ses capacités

« Je fais plein de choses que je n’aurais pas osé avant. »
« Le plus important ce n’est pas que quelqu’un ait confiance en toi mais que tu aies confiance en toi-même »

Aujourd’hui, bien qu’ils aient un toit, ils vivent encore dans des situations précaires et le chemin vers l’emploi est semé d’embuches… trop jeune, trop vieux, pas assez de diplôme, trop gros… les excuses ne manquent pas. Alors que les compétences, ils les ont !

Le meilleur moyen est alors de créer son propre emploi et cela commence par leur engagement au sein de l’asbl qu’ils prennent avec autant de sérieux qu’un travail. « Nous sommes des travailleurs bénévoles » (mise à jour du site internet, compte rendu des activités réalisées,  se tenir informés de l’évolution de la législation autour des ASBL, remplir des demandes de subside, arriver préparé au RDV…). Cela leur a permis d’être soutenu par le CPAS de Charleroi où dans le cadre du budget participatif, ils ont reçu un subside pour organiser « le silence on parle ».

Le soutien de CCN, de Periferia, du CPAS de Jumet, de la ville de Charleroi, autant d’éléments qui « renforce la crédibilité » de leur projet.

« Si la commune de Charleroi nous soutient financièrement c’est qu’elle croit au silence on parle, on devrait obtenir l’autorisation pour occuper la place »
« On voit bien qu’on pas des clowns, ce n’est pas une utopie c’est du solide ce qu’on est en train de faire »

Leur statut et engagement dans l’association est reconnu auprès du CPAS. Ils ne doivent pas justifier d’être en recherche d’emploi mais de s’occuper de l’ASBL (cela est repris dans leur plan d’insertion).  Et le CPAS les soutient dans leur projet, en mettant une salle à disposition.

« C’est pas évident mais on arrive à faire bouger les lignes, au sein de l’institution du CPAS ! »

 Une web radio pour donner accès à l’infos et changer le regard sur le sans- abrisme

L’autre projet de l’ASBL est la création d’une webradio diffusée sur Youtube et les lieux d’accueil à Charleroi.

Elle a pour but de faire passer plusieurs messages.

Tout d’abord donner des infos utiles au quotidien aux personnes qui vivent dans la rue (l’heure, les dernières actualités politiques mais aussi musicales, les adresses et heures d’ouverture  des lieux d’accueil à Charleroi, les droits que l’on a lorsque l’on est à la rue et qui sont bien souvent ignorés).

Mais également « faire changer le regard des gens sur le sans abrisme »,auprès des sans- abris eux-mêmes : « c’est pas parce que t’es à la rue, que t’as pas de qualification que tu es un moins que rien »et auprès du reste de la population, en combattant les préjugés à travers des reportages qui raconte la réalité des personnes qui vivent dans la précarité au quotidien, notamment face au marché du logement.

«  Quand on est au CPAS, il est très compliqué de trouver un logement. Les préjugés sont omniprésents : on ne va pas respecter le logement, on ne va pas payer le loyer… les processus pour obtenir un logement social sont trop long et aucune agence immobilière n’accepte de traiter les dossiers de personnes étant au CPAS »
« Tant que tu n’as pas connu l’expérience de la rue, tu ne sais pas que ce problème existe, qu’il peut toucher tout le monde car personne n’en parle. Et quand tu t’y retrouves, même ta famille change de regard sur toi, et coupe les ponts dans certains cas. »

 

Une démarche politique 

Pour Jean-mi, leur démarche vise à « faire changer l’opinion des dirigeants. On est des anciens SDF et regarde ce que l’on est capables de faire ».Il y a des moyens de se faire entendre sans être dans la provocation ou l’agressivité, en y allant en douceur.

Pour Maurice et Sandra, il s’agit avant tout d’un « appel aux citoyens ».Pour eux, le changement politique ne passera pas par les élus eux-mêmes mais par le changement de l’opinion publique. Les citoyens cesseront de voter pour des personnes dont les idées ne correspondent plus avec les leur.

Freins au changement

Pour eux, les freins au changement sont nombreux. Ils commencent par les procédures, la paperasse et la rigidité de l’administration.

Le deuxième est « le passé qui nous suit . On survit au quotidien mais on est pas sorti de l’auberge niveau endettement et logement ».

Un autre obstacle est la perte de confiance régulière en soi et au projet. « J’ai peur de me lever un jour et dire j’arrête tout ». Pour garder le courage, il est nécessaire de prendre soin les uns des autres tant au niveau santé qu’au niveau morale.

Mais Maurice garde comme leitmotiv «  à cœur vaillant, rien d’impossible »

L’origine du nom C-Prévu

  • Le grand C représente, pour nous, le C de Charleroi, notre ville !
  • Prévu est un message d’espoir, de changement. C-Prévu, ça va se faire, le changement est en route !
  • C’est également une petite boutade entre nous car, lorsque nous proposions un projet ou demandions une date butoir, la réponse était souvent : ”C’est prévu”.
  • Ce nom est une motivation, quoi qu’il se passe, il faut continuer à avancer et ne pas s’arrêter au premier obstacle.

 

Contacter C-Prévu :

Téléphone : 0499/22.66.79.

Mail : info@cprevu.be

Siteweb : www.cprevu.be

Page Facebook : @cprevu

Pourquoi des histoires de changement ?

Dans une époque de « désengagement », d’indifférence ou de banalisation des grands enjeux de société, étonnamment on rencontre un peu partout des citoyens, des collectifs, des associations qui se bougent et tentent de faire bouger les choses à leur niveau. Pourtant, ceux-ci n’ont pas toujours une conscience précise de participer, par leurs actions, à un processus de changement ou de transformation sociale… Une expression qui fait peur, nous dépasse, et semble chargée de multiples significations.

Pour permettre à chacun et chacune de s’approprier cette notion et prendre conscience de la portée de ses actions, nous sommes allés à la rencontre de plusieurs personnes et expériences en Amérique Latine et en Belgique avec le souhait de proposer une diversité de réalités et de manières de faire.

Une publication retrace nos premières réflexions sur le sujet avec l’analyse de quelques expériences que vous pourrez découvrir plus en détails sur cette page.

Cliquer sur les bulles pour entrer dans les différentes histoires de changement… chaque page regroupe des matériaux autour d’une expérience (textes, vidéos, podcast…).

Pourquoi Histoires de Changement ?

(EM-)BRASSONS NOS COMBATS !

Espace d'accumulation des actions locales et autres inspirations partagées

Vos initiatives...

La biodiversité à Molenbeek

Espace réservé au confinement des personnes sans-chez-soi

Exprimer son ressenti et/ou son désaccord

Crieurs de Rue de retour

Questions non-confinées

Silhouettes manifestantes

AFFICHE TON DOS !

Luttes, combats, campagnes

La Santé en Lutte

La Grève des loyers

Les Brigades de Solidarité Populaire

Les Mesures politiques prioritaires du Front "Rendre Visible l’Invisible"

Pour un Front Social et Ecologique

Campagne :
#UneallocationmensuelleCOVID19maintenant!

Corona ? Climat ? etc

Témoignages

Confinement vôtre

Journal de confinés

Vie confinée, vie appauvrie

Enquêtes, sondages

Le questionnaire qui vous donne la parole...

Le monde d'après, le monde d'avant... Et le vôtre, il ressemble à quoi ?
Donnez votre avis sur la société d’aujourd’hui. Choisissez celle de demain !

Enquête : Ce que le confinement et le déconfinement font à nos vies ?

Outils

Cum finis

Outil culturel d’éducation permanente autour du confinement

Simulateur d'impact Climat 2030

Espace de réflexion et préparation du monde après la crise

La Coalition Corona

Revendications pour une société soutenable, juste et résiliente

Repenser le futur après la crise du coronavirus

Lettre ouverte du Mouvement politique des objecteurs de croissance (mpOC)

Les petites mains

Des citoyens désireux de prendre le temps de penser et préparer le monde qui vient, à partir des lieux où l’on vit et où l’on travaille, de se rendre un peu plus responsable de ce qui s’y passe.

Le plan SOPHIA

Un plan de transition pour la Belgique, pour une relance durable post-Covid 19

Premier mai 2020 : faites le travail

Bruno Latour : Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise

Proposition pour un Conseil Régional bruxellois de la Transition

Analyse.. Ou comment en est-on arrivé là

"Partagez, c'est sympa"

Petites vidéos didactiques qui analysent les mécanismes qui nous ont amené à la crise climatique que nous vivons et les crises à venir (financière, politique/anti-démocratique, sanitaire…)

Pourquoi nos modes de vie sont à l’origine des pandémies

Manifestes, cartes blanches, pétitions...

Appel à la constitution immédiate d’un Conseil régional de la transition à Bruxelles

Sortir de la crise du Covid-19 et en tirer les leçons pour éviter de contribuer à de nouvelles crises systémiques

La Convention citoyenne pour le climat prépare l'après-coronavirus [France]

AGENDA / Pour une véritable démocratie participative: cycle de rencontres

Démocratie Participative et Collaborative !

Automne 2021-

Prochaines rencontres PRESENTIELLES

Rencontres thématiques

  • 21 NOVEMBRE : Budget participatif de Molina de Segura : quand des citoyen·ne·s font pression pour avoir leur mot à dire dans l'utilisation des finances publiques...et que ça marche !  - Rencontre "découverte d'expérience" avec une délégation de représentants de la Municipalité de Molina De Segura -  Ottignies-LLN (lieu à confirmer), 14h-18h ---> Inscription obligatoire via ce lien 
  • 23 NOVEMBRE #1 : "Pourquoi les citoyen·ne·s ne participent-iels pas?" : Présentation d'une étude croisée menée au sein de 4 expériences d'échelles différentes en France, Espagne et au Portugal. - Rencontre "enjeux" avec trois chercheurs (Es, Po, Fr) ayant mené cette étude inédite - Namur, Arsenal, 15h-17h00 suivi d'un drink-lunch ---> Inscription obligatoire via ce lien 
  • 23 NOVEMBRE #2: "Les Budgets participatifs, des outils pertinents pour activer la transition écologique" : découverte d'expériences de BP à travers le monde, dont le BP de Molina de Segura (Espagne)   - Rencontre "enjeux" & "découverte d'expérience" avec un représentant de l'OIDP (Organisation Internationale de la Démocratie Participative) - Namur, Arsenal, 18h30-20h30  ---> Inscription obligatoire via ce lien 

Rencontres expérientielles

  • 8 NOVEMBRE : "Face à l'urgence climatique, reproduire des démarches participatives telles que la Convention Citoyenne pour le Climat est-il pertinent ?" 
  • 6 DECEMBRE : "Le recours à la violence, nécessaire passage pour un changement de cap écologique ?"  rencontre "expérimentation d'un débat AUTREMENT" - Namur, Mundo-N - 18h-20h30  ---> Inscription obligatoire via ce lien 

Rencontres méthodologiques

  • EN 2022 : Spirale dynamique : comprendre différents modes de gouvernance au regard du modèle de Clare Graves  - Rencontre "pratique" _ Si si...elle arrive ! 🙂
  • EN 2022 : Introduction à la Dynamic facilitation : une méthode qui permet d'envisager tous les arguments en présence, quels qu'ils soient, en vue de prendre une décision  - Rencontre "pratique"

Retrouvez les comptes-rendus et vidéos des rencontres précédentes via ce lien

Pratiquement

  • Les formats de rencontre combinent des séances virtuelles et présentielles. !! Cet automne, toutes seront présentielles.
  • Les sujets et le format des séances sont définies avec le groupe. Communiquez-nous vos envies, souhaits !
  • Les rencontres préparatoires de chaque séance sont accessibles à toute personne intéressée. Manifestez-vous !
  • Une inscription préalable est demandée pour chaque rencontre.

Contacts et informations

  • Anne Thibaut, chargée de mission IEW, a.thibaut@iew.be
  • Fanny Thirifays, chargée de projet Periferia, fanny@periferia.be
  • Aurore Zanchetta, chargée de projet Periferia, absente jusque mai 2022.

Être averti·e des prochaines activités ? Je m'abonne ici :

Les dernières élections d’octobre 2018 ont été marquées par une nouvelle expression d’attentes fortes de la part des citoyens d’être davantage entendus et pris en compte dans les décisions politiques. De nombreuses déclarations de politique générale définies par les nouvelles majorités en place annoncent de nombreux dispositifs de participation citoyenne et démocratie participative : échevinat de la participation, budgets participatifs, commissions consultatives, panels citoyens, tirages au sort…

Inter-Environnement Wallonie et Periferia y ont vu un moment opportun pour approfondir les attentes citoyennes en matière de démocratie participative afin de pouvoir orienter au mieux les équipes politiques qui souhaitent y répondre. Le 21 octobre et le 10 décembre 2019, une trentaine de citoyens issus d'une quinzaine de communes différentes et ayant pour la plupart été impliqués dans des processus participatifs, se sont réunis pour partager leurs regards et exprimer leurs envies quant à cette idée d’alimenter les élus. Lors des deux premières réunions, les participants ont relevé une série d'enjeux importants liés à la démocratie (participative). Citons parmi ceux-ci :

  • Les insuffisances de la démocratie : particratie, perte de confiance envers les élus, la tyrannie du court terme, la participation faire-valoir ...
  • Les rôles des autorités publiques en 2020
  • Le manque de transparence:  l'accès aux informations, le suivi des politiques
  • La nécessité de renforcer la culture de la participation auprès des politiques et des citoyens, ...

Pour la suite du processus, les participants ont émis le souhait d'approfondir les enjeux identifiés via trois moyens : en partageant de l'information, en s'inspirant d'expériences de terrain et en expérimentant des outils de participation au sein du groupe.

Pour retrouvez les comptes-rendus des rencontres, les fiches méthodologiques créées à partir des rencontres, et bien d'autres ressources, rendez-vous sur la page du projet. D'autres ressources sur la démocratie participative sont également disponibles dans la base de données sur le sujet (encore en cours d'alimentation).

Durant le confinement, un cycle de rencontres pour découvrir des expériences démocratiques et partager nos regards

Des rencontres virtuelles ont été réalisées durant le confinement et se sont poursuivies par la suite. Cette vingtaine de rencontres nous ont permis d'aller à la découverte d'expériences et dispositifs de démocratie participative avec notamment :

  • le Forum Transition - Proposition citoyenne d'une assemblée mixte interfédérale pour mener la transition écologique
  • le Forum citoyen namurois - 8 années de lutte pour sauver le Parc Léopold et faire entendre la voix des citoyen·ne·s
  • les budgets participatifs - Poser des choix d'investissement avec les citoyen·ne·s
  • le nouveau dispositif des Commissions délibératives entre parlementaires et citoyen·ne·s tiré·e·s au sort du Parlement Francophone Bruxellois
  • les actions du collectif Plan B Brussels qui (s')intéresse aux décisions politiques et exerce son contrôle citoyen
  • le regard de citoyen·ne·s ayant participer à l'expérience du Parlement citoyen de la Fédération Wallonie-Bruxelles menée en 2017
  • le tirage au sort vu au travers de l'expérience de la réforme constitutionnelle irlandaise
  • le système de participation citoyenne via votations développé en Suisse
  • ...

Une rencontre a également été dédiée à un partage de nos regards quant à la crise sanitaire et son effet boost ou recul pour nos démocraties.

Retrouvez ICI les vidéos, comptes-rendus (comprenant les liens et coordonnées des expériences) et présentations de ces rencontres via la page du projet.  

 

Une co-organisation d'Inter-Environnement Wallonie et Periferia avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

PUBLICATION / Forum, plénière, agora….outil d’inspiration pour aider à la conception et l’animation de grandes assemblées

Biennale, forum, plénière, université annuelle, journée d’études, assemblée générale, agora, fabrique… Quel que soit le nom qu’on leur donne, les rencontres de grande ampleur fleurissent depuis quelques années et se diversifient chaque fois plus. Ces rencontres constituent souvent une étape, dans un processus plus long, où l’on se dit qu’il faut rassembler « plus de monde » ou « une diversité de personnes » pour que ce qu’on construit soit plus légitime, plus inclusif, plus juste, plus efficace, plus pertinent…Si l’enjeu est similaire à celui de rencontres de plus petite taille, à savoir de faire émerger du « commun » à partir de regards et d’intérêts différents, la manière de les organiser et de les animer sera, elle, bien différente.

Cette publication se veut un outil d’inspiration pour aider à la conception et l’animation de telles assemblées. Elle présente huit exemples d’assemblées de ce genre, la méthodologie utilisée pour chacune d’elles, des clés pour la mise en œuvre et l’animation ainsi qu’une série de points d’attention ou d’écueils à éviter.

Des coopératives de logements au service d’un projet social et politique différent – des regards d’Uruguay et du Costa Rica

Expérience du mouvement coopérativiste de logement en aide mutuelle en Uruguay

Par Gustavo González, Secrétaire Général de FUCVAM

Je suis Gustavo González, Secrétaire général de la FUCVAM (Fédération uruguayenne des coopératives d'habitation en aide mutuelle). Je me bats pour le logement depuis 43 ans dans mon pays et dans plusieurs pays d'Amérique latine. J'appartiens à un mouvement très particulier, celui du coopérativisme en matière d'aide mutuelle. Il naît de la classe ouvrière uruguayenne pour résoudre le problème du logement et a commencé à créer des quartiers basés sur une vie différente, collective. A ses origines, il était indissolublement lié au mouvement syndical uruguayen et, de là, il prend une série de décisions stratégiques en lien avec la lutte des classes. Le coopérativisme ne se limite pas au logement, mais plutôt, en partant de cette hypothèse de classe, il englobe les besoins à la fois de cette classe et d’un secteur spécifique de la société.

La fédération a un caractère corporatiste et politique : elle s'est développée comme un mouvement d’Uruguay et compte 560 coopératives dans un petit pays de 3 millions d'habitants. Nous sommes 30 000 familles, soit plus de 110 000 personnes, qui vivons aujourd'hui dans des quartiers de propriété collective, alors que la ville s’inscrit dans une perspective capitaliste qui défend la propriété privée. Notre mouvement a brisé ce système pour obtenir des quartiers ouvriers avec une propriété collective. Il a favorisé une lutte, une conquête et continue d'être une importante résistance qui va bien au-delà du logement. Nos quartiers sont caractérisés par une culture anti-hégémonique, avec tous les équipements urbains et collectifs au service d'un projet social et politique différent.

L’axe central est l'entraide pour les secteurs les plus modestes de la population, où nous travaillons et construisons nous-mêmes des logements qui rompent le schéma selon lequel il est nécessaire d'avoir des modèles pour vivre et subsister.

Un autre axe est l'autogestion, c'est-à-dire le contrôle politique des personnes sur leur propre projet et donc au-delà du logement jusqu’à l'ensemble du quartier, ce qui nous permet d’affirmer qu’il est possible d'avoir un gouvernement ouvrier demain. Et cela constitue une partie fondamentale d'un bloc populaire comme alternative au secteur dominant. Et avec les coopérativistes on trouve les travailleurs, les petits et moyens producteurs, les petits commerçants, le secteur du travail indépendant en milieu urbain, le secteur informel de l'économie. Les différentes formes de construction et d'appropriation populaire de l'habitat – pris dans son ensemble – constituent un bloc social qui questionne, critique et cherche la juste redistribution sociale de la richesse.

Notre axe transversal est la démocratie directe des travailleurs, l'assemblée générale en est l’organe suprême où toutes les propositions sont discutées ; par conséquent, nous ne croyons pas à la démocratie représentative, mais à la démocratie directe. Nous sommes, chaque quartier, les organisateurs du développement local, visant à consolider le tissu social existant ; et donc, nous avons une alliance permanente avec tous les travailleurs de la région, les syndicats de travailleurs, etc. Nous défendons avant tout l'indépendance politique des organisations de masse face aux partis politiques, à l'État et à l'Église.

Ensuite, l'autre axe qui est fondamental pour nous, c’est la question de la propriété, la propriété collective de nos maisons. Non pas pour avoir une place sur le marché immobilier sauvage, mais pour défendre l'utilisation et la jouissance du logement comme un droit humain fondamental de la vie. Nous sommes contre toute forme d'exploitation de l'homme par l'homme et contre toute forme de dépendance et de subordination entre les nations. La dimension internationale de FUCVAM nous a permis de connaître la réalité d'autres pays où le modèle s'est répandu : Paraguay, Bolivie, Honduras, Nicaragua, El Salvador, Guatemala, Mexique sous une forme iniciale, Colombie… De cette façon, nous avons démontré que c'est un modèle qui n'est pas national, mais qui s'adapte à tous ceux qui en ont besoin, de par le monde, dans leur lutte pour le logement. Pour nous, le logement n'est qu'un déclencheur pour générer ce qui doit être généré et pour que les travailleurs puissent mettre en œuvre une exigence historique qui leur revient en tant que classe, à savoir l'émancipation contre le système et pour un monde différent.

Cependant, toucher les secteurs les plus vulnérables constitue une grande responsabilité politique des organisations sociales plus solides. Il faut construire des ponts avec eux. Non pas pour faire à leur place ce qu'ils doivent faire, mais pour montrer que c'est effectivement possible. Par exemple, en Uruguay, nous essayons actuellement de nous coordonner avec les quartiers « irréguliers », c'est-à-dire avec les secteurs qui ont construit du mieux qu'ils le pouvaient. On les appelle incorrectement les "quartiers marginalisés". On leur propose de s’organiser aussi en coopératives.

En réalité, le mouvement populaire urbain en Amérique latine est beaucoup plus large que le nôtre des coopératives de logements. C'est de cela qu'il s'agit : travailler dans l'unité et respecter les différentes expériences. Nous croyons que nous sommes une alternative, pas la seule. Avec cette perspective, nous essayons de voir comment faire au Salvador : là-bas, les familles qui occupent les maisons abandonnées au centre-ville n'avaient pas la moindre idée de comment s’organiser. Nous sommes allés présenter l'idée de coopérative, ils l'ont reprise, et aujourd'hui ils sont organisés en coopératives. C'est la principale tâche, non ? Offrir des outils et laisser les gens s'en emparer, à travers l'autogestion, pour qu’ils les maitrisent, leur donnent du contenu et luttent pour cela.

Cliquez ici pour visionner la vidéo  en espagnol !

FUCVAM (Fédération uruguayenne des coopératives d'habitation en aide mutuelle)

 

 

Coovifudam

Mail : adrihongo@gmail.com(Adriana Rojas Ugalde)

Page Facebook : @Coovifudam-1113871898754789

De la transformation sociétale, plutôt que du changement social au mARTadero à Cochabamba, Bolivie

Récit de Fernando Garcia du mARTadero (traduit de l’espagnol)

Quand je réfléchis à ces concepts à partir de mon parcours de vie et des expériences qui l'ont façonné, je sens que je dois d’abord célébrer en profondeur ce que je suis : je suis « intersiendo » à la croisée de nombreux êtres, je suis nous, je suis un être culturel et donc merveilleusement interdépendant, avec une brève existence entre passé, présent et futur, capable de donner sens à ces trois moments qui sont toujours liés et qui font l'être : en même temps être « nous », et être à la croisée de nombreux êtres « intersiendo ».

Et, d'une manière simple, je voudrais crier que, en "sentant-pensant" (sentipensando), je crois profondément que la transformation sociétale doit partir de la conviction qu'il y a d'autres façons possibles d'ÊTRE dans le monde. Des façons qui nous permettent de nous réaliser, de révéler nos potentialités, de célébrer la vie comme un incroyable privilège pour les sens, comme un don pour m'aider à grandir et à construire, mais aussi pour la nature comme une mère qui prend soin de moi et me donne ce dont j'ai besoin.

Sans avoir peur. Avec liberté. En harmonie. Avec beaucoup de vie et avec la conscience de ce que la vie implique. Et avec assez d'amour pour souhaiter cette condition pour tous les êtres, ce qui est exigeant et très engageant.

C'est davantage une transformation qu'un changement, parce que cela implique une appréciation et une considération de tous ces éléments sans substitution réactive, mais avec une appréciation créative. Elle est plus sociétale que socialeparce qu'elle exige de se concentrer sur les structures, les systèmes, les organisations et les autres constructions sociétales de la réalité qui, en tant que fruits et déclencheurs de l'action humaine, doivent rendre les choses possibles, plutôt que de les entraver.

J'ai l'immense chance de mener plusieurs boulots (divers et parfois très exigeants) que j'aime et qui me permettent d’apprendre chaque jour de nouvelles choses. Et surtout, de travailler avec et pour les gens. Le projet où j'ai le plus appris dans ma vie, et dans lequel je travaille depuis quinze ans est un reflet complexe de l'intersection de trajectoires de vies avec des événements historiques, mais aussi de lieux physiques avec des idées dynamisantes, et puis de scepticismes lucides avec des stratégies pleines d’espoir…

Le projet mARTadero, un vivier artistique, est né du paradoxe de vouloir transformer les infrastructures de la mort en espaces de vie (d’un abattoir – mataderoen espagnol – à un lieu culturel appelé mARTadero, mot formé en ajoutant un T au terme initial). Et une grande partie de ce que je peux dire de la transformation sociétale est en lien avec ce que j’y ai appris. La liberté est une construction progressive et collective, le résultat de processus de prise de conscience et d'interdépendance qui permettent de comprendre et de se comprendre, tout en refusant la peur comme mécanisme d’organisation.

Nous cherchons toujours à agir par l'intelligence collective, la capacité de lire la réalité tous ensemble pour prendre des décisions avec la flexibilité qu’exige ce monde changeant et fluide. Nous essayons de prendre soin, y compris de nous-mêmes, et d’encourager le travail collaboratif comme contact avec la réalité. Nous comprenons notre capacité à agir en société, à proposer, à avoir de l’incidence, à transformer. Pour nous aujourd'hui, c'est quelque chose de très concret, qui se manifeste dans les vies et les témoignages, dans les espaces et les symboles, dans les rues et les parcs, dans les règles et les lois....

Les collectifs de notre projet nous rappellent parfois que la chose la plus importante pour « être », c’est la conscience et l'organisation. Ainsi, il y a quelques outils spécifiques qui nous aident :

  • La fluxonomie – un mélange entre futurisme et nouvelles économies – qui nous aide à partir de l'abondance et non des manques, à construire avec des lunettes 4D qui nous permettent de penser et de comprendre la réalité (et chaque partie de celle-ci) comme un flux entre le Culturel, l’Environnemental, le Social et le Financier. Cela génère une vision élargie de l'économie, en partant d'une vision et d’une confiance qui rendent possible notre protagonisme grâce à l’action et la conscience que nous pouvons générer des transformations pour des futurs souhaitables.
  • L'autogestion et la souveraineté, qui permettent de travailler sans peur et avec liberté, sans soumission absurde ni préoccupation inutile. De cette manière, les alliances sont plus authentiques, plus claires et plus honnêtes.
  • L'utilisation créative de préfixes tels que co-, pluri-, multi-, inter-, hyper-, trans-, qui nous aident à déplacer des visions monolithiques, chargées de lourds héritages d’époques dépassées (et parfois, sans s'en rendre compte).
  • Le contact permanent avec l'art comme forme de connaissance capable de créer des mondes, de générer des récits, de transformer des vies et des contextes.
  • Les diagrammes visuels qui expriment de manière simple la complexité des décisions, comme l'organigramme des neurones, l'étoile des domaines créatifs, les sphères d’appartenances multiples, et bien d'autres…

Aujourd'hui, nous sommes un collectif opérationnel d'une quinzaine de personnes et un collectif élargi d'une soixantaine de personnes. Nous nous organisons autour d'actions, d'espaces, d'activités, mais surtout autour d'une vision de « pouvoir faire », d'être des citoyens actifs et créatifs.

Le bonheur (ou la réalisation de soi, comme nous préférons l'appeler) est une partie importante de notre organisation. Il nous permet d’évaluer si nous progressons comme êtres humains et ainsi de savoir si cela vaut la peine ou si notre vie nous demande des changements.

Le mARTadero a transformé la vie de chacun d'entre nous et nos manières de voir le monde, et donc aussi nos environnements et contextes. Nous le créons progressivement et collectivement, en prenant conscience de la merveilleuse interdépendance dans laquelle nous vivons, en prenant soin du passé, en célébrant le présent et en rêvant l'avenir avec la plus grande coresponsabilité et avec espoir.

Nous savons maintenant que la transformation sociétale à laquelle nous aspirons commence par la transformation de nos regards. Et pour cela, nous avons besoin de contextes et d'espaces qui le permettent.

 

Cochabamba, le 28 octobre 2019, au cœur d'un pays troublé par la tension entre des schémas de pouvoir et de démocratie dépassés et un sentiment naissant qu'un autre avenir est possible… et que chacun doit pouvoir le visualiser avec amour.

 

 

Projet mARTadero

Siteweb : www.martadero.org
Page Facebook : @proyectomartadero

PROJET / LocoMotive : les acteurs de changements de Stephenson

mARTadero-portada-web-1030x515 copie 2

Le projet vise à proposer aux jeunes un espace d’expression et de créativité pour générer des projets collectifs positifs pour le quartier et fédérateurs, pour qu’ils deviennent des « acteurs du changement »dans le quartier et se sentent valorisés et motivés.

Le projet vise à partir des volontés et des réalités qui touchent les jeunes pour qu’ils réalisent leurs projets collectifs pour le quartier.

Des ateliers sont organisés pendant 4 ans, en commençant par un état des lieux du quartier par les jeunes jusqu’à la réalisation des projets. Pendant ces ateliers, nous stimulons leurs réflexions et questionnements, et nous les aidons à développer des compétences utiles pour le monde professionnel.

Pour stimuler leur créativité, nous les accompagnons dans la rencontre avec d’autres lieux où des projets ont été réalisés par des jeunes et nous organisons la rencontre et l’échange avec d’autres groupes de jeunes, de Schaerbeek ou d’ailleurs (Belgique ou de l’étranger), pour qu’ils se renforcent les uns les autres.

Plusieurs évènements seront organisés dans le quartier dans l’espace public par les jeunes, avec notre aide, pour rencontrer les autres habitants, donner la voix aux jeunes et les valoriser dans leurs actions collectives.

Article | Démocratie et participation : l’exemple de la rénovation urbaine

Renaud Epstein & Jacques Donzelot, « Démocratie et participation : l'exemple de la rénovation urbaine », Esprit, 2006

Les premiers domaines où des dispositifs de participation ont vu le jour sont celui de l’aménagement du territoire et de la politique de la ville. Cet article revient sur des exemples français de rénovations urbaines dans des quartiers populaires des communes française de Montfermeil, Reims, Nantes et Dijon.

Les auteurs abordent ces plans de rénovation urbaine du point de vue du degré de participation des habitants à leur élaboration. Ils mettent notamment en lumière les intérêts des différents acteurs et la façon dont ces intérêt influent sur le degré de participation. Ils replacent ensuite ces quatre expériences sur l’échelle d’Arnstein et montre qu’aucune ne dépassent les deux premiers stades de l’échelle. Ils mobilisent l’expérience étasunienne des Corporation de développement communautaire (CDC) pour illustrer le dernier stade de participation évoqué par Arnstein.

L'article est disponible gratuitement en cliquant ici.

Réponse citoyenne face à une urgence humanitaire avec La plateforme citoyenne pour les réfugiés (Belgique)

Récit de l’expérience par Noémie Marchal, bénévole au sein de le Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés

« La plateforme est née en réponse à une urgence et au besoin de s’organiser autour d’elle pour proposer un service aux réfugiés qui sont là »

Été 2015, une vague de réfugiés qui fuient leur pays en guerre, arrivent à Bruxelles. L’absence de dispositif d’accueil pousse une centaine de réfugiés à camper dans le parc Maximilien, à proximité de l’office des étrangers débordé et en manque de moyens humains pour traiter les demandes.

En réaction à cette situation, des citoyens se regroupent et s’organisent pour apporter aux réfugiés une aide humanitaire de base (distribution de repas et de tente mais également projection de film avec le cinemaximilian).

Rapidement, de nombreux bénévoles rejoignent le mouvement et décident d’organiser un système d’hébergement d’urgence au sein de familles bénévoles d’abord uniquement pour les femmes et personnes malades puis pour l’ensemble des personnes qui occupent le parc.

Tous les jours, des bénévoles organisent le relais entre les réfugiés et les hébergeurs via des groupes locaux sur Facebook qui permettent un système de répartition des rôles (chauffeurs, hébergeurs, préparer à manger…)

En 2017, suite à une nouvelle vague d’arrivée de réfugiés (Soudan, Érythrée, Palestine, Irak), les rafles de policiers se multiplient dans le parc. La plateforme met en place une équipe de bénévoles qui viennent tôt pour réveiller les migrants et les inviter à quitter le parc avant l’arrivée des policiers.

La plateforme a un informateur au sein de la police qui les prévient de leur de passage des brigades.

Depuis, la plateforme a participé à la construction d’un Hub humanitaire à la gare du nord. Un espace de première ligne qui permet aux réfugiés de recharger leur téléphone, recontacter leur famille, avoir un accès aux services sociaux, s’informer sur leurs droits, rencontrer un médecin… mais également un Service d’information sociale et administratif (préparer les réfugiés avant leur entretien avec l’office des étrangers). En parallèle, la plateforme ouvre plusieurs centres d’accueil, qui permettent d’héberger plusieurs centaines de réfugiés et développe un groupe plaidoyer qui rencontre les communes pour les mobiliser dans le mouvement des communes hospitalières et faire passer le message que « le cout de la répression est supérieur à celui de l’accueil ».

« C’est une chose d’avoir accès à un service c’est autre chose de construire des relations humaines »

« La plateforme est née grâce à des citoyens lambda, hyper impliqués. »Il ne s’agit pas d’une initiative venant du politique, du monde associatif ou de mouvements de la société civile déjà organisée.

Elle regroupe des personnes de tout âge (étudiants, chômeurs, personnes âgées…) avec principalement des femmes. Plus les politiques migratoires criminalisent les réfugiés, plus les bénévoles sont nombreux et motivés dans leurs actions.  A chaque déclaration choc de Théo Franken (ancien ministre de l’intérieur d’extrême droite), une vague de nouveaux militants rejoint la plateforme.

Au fil des années, on voit que des liens très forts se construisent entre bénévoles et réfugiés : des hébergeurs qui sont devenus famille d’accueil pour mineur, des personnes hébergées dans la même famille depuis un an, qui ont la clé du logement, des relations d’amitié qui se créent, des hébergeurs qui donnent des contacts en Angleterre pour accueillir les réfugiés quand ils arrivent, visite de personnes qui sont détenus en centre fermé, au sein des centres d’accueil, les différentes fêtes nationales et religieuses qui sont célébrées (nouvel an Ethiopien, aïd…). Autant de liens qui se créent et de situations qui n’auraient pas eu lieu avec la prise en charge de l’hébergement par un service public. La spécificité du mouvement citoyen est d’agir au cas par cas. Il s’agit de relation d’humain à humain et non de service à réfugié. « Si tu connais personnellement la personne, tu fais jouer ses propres réseaux pour l’aider ». L’impact visible de la plateforme est certain, sans elle beaucoup de réfugiés dormiraient dehors. Mais l’impact est bien plus profond, « être considéré comme des êtres humains, respectés, se retrouver en famille, être accueillis ».La plateforme va au-delà des considérations purement matérielles, en ouvrant des espaces permettant aux réfugiés de retrouver leur identité, souvent niée tout au long de leur périple ou perdue dans des procédures administratives perçues comme déshumanisantes.

Cette expérience change également les bénévoles, « j’ai appris beaucoup sur plein de pays, sur le système belge »

L’État délègue ses compétences à un mouvement citoyen.

« Dans une grande partie de l’Europe, on voit une déresponsabilisation des États sur toutes les questions sociales. On fait ce que l’on fait parce que l’État ne le fait pas et on en arrive au point où l’État se repose sur nos actions et se déresponsabilise complètement de la question ».

En l’absence de dispositif d’accueil pour les réfugiés, qui serait normalement de la responsabilité du gouvernement fédéral, les régions et communes se reposent sur le travail de la plateforme et le soutien. Comme par exemple la Ville de Bruxelles via le CPAS (prêt de draps, aide pour le nettoyage) ou la Région Bruxelloise à travers un subside et la mise à disposition d’un bâtiment en occupation temporaire (Porte d’Ulysse).  Toutes ces actions permettent de contrer la politique migratoire mise en place à l’échelle fédérale.  En 2018, la plateforme crée une ASBL, reçoit un premier subside et recrute une vingtaine d’employés (gérant des bénévoles, cuisine, gestion du bâtiment). « Ce subside est la preuve que l’on est reconnu professionnellement ». La plateforme est devenue un acteur reconnu de la société civile, dont la voix pèse sur les questions de politiques migratoires.

Un engagement personnel

La plateforme est le résultat d’un réseau de solidarité qui s’est construit sur les hébergeurs bénévoles et s’est agrandit à des acteurs du monde associatif, des célébrités, des commerçants (don d’invendus, repas, lieu de dépôt). La plupart des majorités qui gouvernent aujourd’hui en Belgique sont complètement opposés aux actions de la plateforme. Mais à titre personnel des politiques mettent en place des actions pour soutenir la plateforme. Même si les institutions ne se positionnent pas officiellement en faveur de l’accueil des réfugiés, on voit des personnes en leur sein qui agissent pour défendre les droits humains : Des policiers informent sur les heures rafles des membres de la plateforme, des contrôleurs de la STIB ne contrôlent pas et font comme s’ils n’avaient rien vu.

Les transformations sociales : mouvements à contre-courant

Noémie décrit deux types de mouvements allant dans des sens opposés et qui avancent aussi forts l’un que l’autre.

« A une échelle très locale, les gens entendent parler des actions de la plateforme, que leur voisin à héberger un migrant, ça s’est bien passé et en même temps avec plus de recul qu’est-ce que ça change ? A l’échelle de la Belgique comme nous le rappelle les dernières élections en termes le racisme et d’islamophobie la situation empire. Mais également au niveau européen avec la criminalisation des ONG en méditerranée »

Récit collectif pour se rendre compte de ses actions et écrire une autre histoire du changement

 « On ne se rend pas vraiment compte des actions et impacts que ça provoque. Individuellement je pense j’ai juste hébergé quelques personnes chez moi, c’est pas grand-chose. »

Au premier abord, les freins à l’hébergement sont nombreux, la peur de l’autre, les moyens financiers, la peur de s’attacher, le manque de temps… et pourtant la plateforme récence sur son mur Facebook des centaines de témoignages qui montrent combien cette expérience et ces échanges sont riches.

Plusieurs de ces témoignages on était compilé dans un ouvrage (perle d’accueil) qui retrace des histoires d’échanges et d’accueil de l’autre. Un récit collectif qui participe à l’écriture d’une autre histoire

Contactez la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés
  • Mail : info@bxlrefugees.be
  • Siteweb : www.bxlrefugees.be
  • Page Facebook : @bxlrefugees

Donner la parole grâce au théâtre à ceux qui ne l’ont pas ! Avec la Compagnie Buissonnière

Simon Fiasse, comédien-animateur au sein de la Compagnie Buissonnière nous parle de théâtre action et de la compagnie Buissonnière
Simon Fiasse, comédien-animateur au sein de la Compagnie Buissonnière nous parle du milieu carcéral et du spectacle Brèche(s)

 

Contact - La Compagnie Buissonnière

Adresse : Rue Grande, 17, 5560 Houyet
Téléphone : +32 (0) 82 66 75 86
Mail : lacompagniebuissonniere@gmail.com
Site web : www.compagniebuissonniere.be

 

5&6 mars – Rencontre + atelier pratique autour du livre « Organisons-nous! »

Rencontre-débat autour du livre « Organisons nous ! Manuel critique »

En présence de l’auteure, Adeline de Lépinay

Jeudi 5 mars de 18h30 à 21h30

Au « DK », rue du Danemark, 70b  à 1060 Saint-Gilles

GRATUIT - SANS INSCRIPTION

 

Croisant des démarches à visée émancipatrice de l'éducation populaire et des stratégies venues des États-Unis « d'organizing », le livre Organisons-nous ! Manuel critique (Edition Hors d’Atteinte, 2019) d’Adeline de Lepinay veut contribuer aux réflexions militantes qui cherchent à agir concrètement contre les injustices.

Comment l'éducation populaire et le community organizing peuvent-ils nous aider à repenser les bases de l'organisation collective? 

Mouvements féministes, antiracistes ou anticapitalistes, syndicats, associations actives dans le domaine de l’éducation permanente ou de la cohésion sociale… Si la volonté de transformation sociale et d’émancipation des personnes est bien présente, les manières d’y arriver et de s’organiser divergent parfois. Le community organizing privilégie la recherche de résultats concrets et rapides, en visant des petites « victoires » plutôt que le grand « soir ». L’éducation populaire cherche quant à elle à travailler notre compréhension du monde et notre capacité à avoir prise sur celui-ci en vue de le transformer. Comment ces deux approches peuvent-elles cohabiter ? La recherche d’efficacité se ferait-elle nécessairement au détriment de démarches plus réflexives ? Comment développer notre pouvoir, indispensable pour établir un rapport de force favorable, sans valider la légitimité de celles et ceux qui utilisent le leur pour exploiter et opprimer ? La rationalisation est-elle forcément le synonyme d’une perte de sens dans nos pratiques ?

Quelques mots sur l'auteure

Artisane des dynamiques collectives, Adeline de Lepinay s’est forgée une solide expérience dans les domaines de l’éducation populaire et du community organizing, notamment au sein de l’Alliance Citoyenne d’Aubervilliers (France) où elle a travaillé durant 2 ans. C’est à partir de ce point de vue qu’elle nous proposera une grille de lecture inédite, en comparant les différences et les complémentarités entre ces deux approches afin de réinterroger les bases de l’organisation collective. S’intéressant notamment aux mouvements sociaux récents, elle propose des pistes de réflexion et d’action concrètes pour tâcher d’être à la fois efficaces, démocratiques et solidaires.

Découvrez son blog : http://www.education-populaire.fr/

Informations pratiques

  • Ouverture des portes à partir de 18h00
  • Des livres seront disponibles à la vente.
  • Bar ouvert avant et après pour continuer à échanger après...

 


Atelier d’échanges de pratiques avec Adeline de Lepinay

Vendredi 6 mars de 9h30 à 16h30

Au DK, rue du Danemark, 70 b, 1060 BXL

P.A.F : Participation consciente

Inscription obligatoire pour cette journée d’atelier via le formulaire en ligne (cliquez sur le lien)

! Nombre de places limité à 20 personnes ! 

Si vous venez en tant que travailleur·se·s, merci de limiter le nombre de participant par association à une personne.

 

Après un bref retour sur les discussions de la veille, Adeline de Lépinay nous proposera d’approfondir quelques chapitres de son livre afin de nous interroger sur nos propres pratiques en tant que citoyen·ne engagé·e, travailleur·euse social·e, activiste… Comment nommer et situer nos pratiques ? Quels outils peut-on mobiliser au quotidien pour favoriser à la fois un travail d’organisation collective et d’émancipation ?

Contacts et renseignements :

  • Arnaud Bilande / M. : arnaud@periferia.be - T. : 02/544 07 93
  • Matthieu Tihon / M. : tihon@febul.be

 


La soirée et l’atelier sont organisés par la FEBUL, Periferia et les Actrices et Acteurs des Temps présents avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

AGENDA / Voici ce que vous ne pouvez pas manquer en 2020…

Voici un petit tour d’horizon des perspectives pour 2020…

 

Capacitation Citoyenne fait son retour le 21 mars

Cela faisait longtemps que nous ne nous étions plus réuni·e·s sous la bannière de Capacitation Citoyenne. Cette année, nous aurons à nouveau l’occasion de nous retrouver le 21 mars pour partager nos modes d’actions, transmettre nos stratégies de lutte…. Mais aussi tout simplement de tisser des liens entre acteurs qui n’ont pas – ou trop peu - l’habitude de se croiser. Le thème de cette rencontre : « Quels droits sont au centre de nos préoccupations actuelles ? ».

En route vers une réelle démocratie participative

A l’automne 2019, IEW et Periferia ont invité des citoyen·ne·s venu·e·s de tous horizons pour croiser leurs regards sur la manière dont la démocratie participative se déploie en Belgique. Le constat d’une envie partagée de faire évoluer les choses s’est vite posé et un programme de rencontres a été élaboré. Toutes les 6 semaines, une rencontre est organisée pour découvrir une expérience inspirante, approfondir un enjeu (transparence, culture de la démocratie, dispositifs obligatoires, etc.) et expérimenter une méthode de construction collective et/ou délibération. La première rencontre a lieu le 15 février prochain (infos et inscriptions sur FB ou à la demande par mail – fanny@periferia.be).

Finances publiques et budgets participatifs : des suites après le cycle 

Le cycle consacré aux Budgets Participatifs qui s’est déroulé en 2019 a démontré un grand intérêt pour ce sujet. Plusieurs pistes concrètes et innovantes se dessinent dans plusieurs communes, un article reprenant les grandes lignes du cycle paraitra également en mai… Notez déjà qu’on prévoit une suite du cycle pour l’automne 2020. Plus d’informations prochainement !N’hésitez pas à jeter un œil à notre base de données d’ici là…

Community organizing : s’organiser pour se faire entendre

Suite à deux formations organisées en 2017 et 2018 autour du community organizing, un petit groupe s’est constitué avec l’envie d’expérimenter ces méthodes, tout en menant un travail de réflexion. Prochaine étape ? Une rencontre  avec Adeline de Lepinay, auteure du tout récent livre « Organisons-nous – Manuel critique » et du blog « Pour une éducation populaire d’auto-organisation » est prévue le 5 mars pour échanger autour de questions qui se posent entre éducation populaire et community organizing.

Transformation sociale : un fil qui permet de tisser des liens entre l’Amérique Latine et l’Europe

En 2019, nous avons exploré cette notion à travers une publication « Transformations soci(ét)ales – On en fait déjà, parfois sans le savoir… ». Cette année nous continuerons d’aller à la rencontre de collectifs et personnes pour les questionner sur leurs histoires de changement. Une nouvelle page « Histoires de changements » reprenant des témoignages, vidéos et contenus sur le sujet est en préparation sur notre site !

Actualité de Periferia

Enfin, 2020 est une année charnière pour Periferia avec le renouvellement de notre contrat programme en Éducation permanente : de février à avril, nous mènerons un travail d’évaluation collective pour dégager les  futurs axes de travail pour la période 2020 – 2025. Faites nous signe si vous êtes intéressé·e de contribuer à la réflexion.

 

>>> Vous voulez être tenu·e au courant des prochains évènements et de l’actualité de Periferia ? <<<

!!! Attention, suite à un problème informatique, nous avons perdu les contacts de notre base de données hébergées sur notre site et sommes contraints de vous demander de vous ré-inscrire si vous voulez continuer à recevoir de nos nouvelles.


(Ré)-inscrivez-vous à notre nouvelle newsletter en cochant les sujets qui vous intéressent (en n’oubliant pas de confirmer votre inscription) !