Guide to gender mainstreaming in participatory processes

La publication présentée ici est en anglais. Voici un résumé en français.

"Les orientations pratiques de ce guide visent à fournir aux techniciens de la participation citoyenne des ressources qui leur permettront de concevoir des processus équitables et de respecter ainsi le mandat de démocratie égalitaire de la loi 17/2015 (en Catalogne), du 21 juillet, sur l'égalité effective entre les femmes et les hommes, en offrant des outils pour inclure l'intégration du genre dans les différents aspects de la participation citoyenne.

L'introduction de la perspective de genre dans les processus participatifs doit être considérée comme un processus de changement dans les relations de pouvoir et d'influence sur les politiques publiques, et doit mettre en évidence les caractéristiques spécifiques des femmes et identifier les mécanismes qui génèrent des inégalités.

La participation citoyenne, qui vise à la transformation sociale, pourrait avoir des effets négatifs si elle ne renforce pas le pouvoir des femmes et des personnes dont le sexe n'est pas normatif. Ainsi, la justification démocratique de la prise en compte des points de vue des femmes et de l'écoute de leurs connaissances et de leurs besoins spécifiques est double :

  • Procédurale, puisque dans une démocratie de qualité, tous les citoyens devraient pouvoir influencer les décisions dans la même mesure.
  • Orientée vers les résultats, car les politiques publiques démocratiques ont pour mission d'améliorer et d'égaliser les conditions de vie de tous sans exception, en particulier des femmes, qui représentent plus de la moitié de la population.

Cependant, il ne s'agit pas de formules strictes à appliquer mécaniquement, il faut les contextualiser et les appliquer de manière créative, en fonction du domaine, des secteurs sociaux concernés ou des circonstances communautaires, et en tenant compte des principaux domaines d'inégalité qui interagissent avec le genre, tels que la classe sociale, l'origine, l'âge, l'identité et l'expression de genre ou l'orientation sexuelle.

Le guide se compose de deux parties, qui traitent des aspects suivants

1. Les concepts de base, tels que les processus participatifs, les inégalités de genre et l'intersectionnalité, afin de s'assurer que tout le monde comprend la même chose lorsqu'il utilise ces termes.

2. Les éléments nécessaires pour parvenir à des processus participatifs plus justes et plus équitables qui servent d'outil pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes et le respect de la diversité dans les politiques publiques".

Pour télécharger le document, cliquez sur l'image.

Renforcer nos capacités

Au cours du dernier trimestre, les collectifs engagés dans la démarche Capacitation avec la Fondation Abbé Pierre se sont organisés en groupes de travail pour avancer sur 3 chantiers :

  • Se former ensemble en échangeant ses pratiques sur différentes questions ;
  • Se rendre visibles pour être davantage écouté·e·s et reconnu·e·s ;
  • Identifier des actions logement pour faire évoluer la question du mal-logement.

Chaque groupe mène des rencontres et développe des actions, tout en veillant à produire des éléments à partager avec les autres groupes et dynamiques lors des rencontres plénières. La prochaine se déroulera au premier semestre 2024.

Retrouvez les étapes précédentes de cette démarche sur cette page.

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Source Image : Arnaud Bilande

Pour rappel, la démarche Capacitation associe des groupes français et belges de personnes en galère, ainsi que des personnes des différentes directions et équipe de la Fondation Abbé Pierre. Toutes veulent faire évoluer leurs pratiques individuelles et collectives pour « mieux faire ensemble ».

Nous mettons ici le focus sur deux rencontres qui se sont passées en novembre et décembre.

Comment se rendre visible ?
Rencontre à la Fondation Abbé Pierre à Paris les 8 et 9 novembre 2023

Nous étions une quinzaine de personnes de différents groupes et de la Fondation Abbé Pierre.

Pour aborder l’idée de se rendre davantage visible, nous sommes partis de nos expériences. Chaque collectif et équipe de la fondation a partagé une expérience où il avait cherché à donner de la visibilité à une action, une situation, une revendication… Ensemble, nous avons analysé ces expériences sur la base de quelques questions :

  • Quel est le message? son contenu?
  • S'agit-il d'information, de valorisation d'une pratique, d'une dénonciation ou interpellation?
  • À qui ce message est-il adressé
  • Quel est son objectif, l'impact recherché?

Ensuite, l'équipe de l’association Vox Public nous a aidé·es à expérimenter la rédaction d’un communiqué de presse, la réalisation d’interviews vidéos ou d’une émission radio.Cela nous a décidés à nous engager dans la production de courtes vidéos, podcast pour nous raconter de manière plus publique, en nous adressant à d'autres qui ne nous connaissent pas.

Petit à petit, nous avons développé des références communes, en veillant à la clarté des messages et de leurs destinataires, en se fixant des objectifs atteignables. Cela nous a également permis d'envisager l'organisation d'un événement annuel de grande ampleur pour être davantage visibles tous ensemble.

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Source image : Benjamin Sourice

Accueillir et être accueilli·e
Échanges de pratiques avec l’association Magdala à Lille, les 6 et 7 décembre 2023

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Source image : Periferia aisbl

Début décembre, des groupes français impliqués dans différents lieux d’accueil de personnes sans-abris se sont réunis à Lille pour échanger sur leurs pratiques, leurs postures et les défis rencontrés dans leurs lieux respectifs. De Montpellier à Valenciennes, en passant par Grenoble, Toulouse, Strasbourg et Lyon, il s’agit de « refuges », de « cocons » ou de « lieux de passage » selon les expressions, mais qui tous cherchent à mettre en œuvre un « accueil inconditionnel ». Ces deux mots – accueil et inconditionnalité – ont tissé la toile de fond de deux jours de partages d’expériences et de questionnements, parfois sans réponse mais jamais sans intérêt.

Cette rencontre « Capacitation » a donné lieu à de riches échanges entre « accueillant·es » et « accueilli·es », questionnant d’ailleurs ces deux catégories, loin d’être hermétiques. En effet, nous étions reçu·es par Magdala, un lieu d’accueil lillois comprenant un espace auto-géré, et où les accueilli·es deviennent donc des accueillant·es une ou plusieurs fois par semaine. À partir de la visite de cet espace, beaucoup de questionnements ont traversé le groupe :

  • « Faut-il être professionnel·le pour accueillir ? »
  • « Quelles responsabilités viennent avec le statut de bénévole ? »
  • « Est-il possible de créer des relations tout à fait égales entre salarié·es et bénévoles / accueilli·es ? »
  • « Qui a la clé ? »
  • « Comment transmettre l’histoire et l’organisation d’un lieu ? Et qui décide de cette organisation ? »

Les 2 jours de rencontres ont également permis d’aborder des sujets variés et parfois difficiles, tels que l’accueil de personnes avec leurs addictions, ou la gestion de conflits dans des lieux collectifs. Si ces grands enjeux ne peuvent être résolus le temps d’une discussion, il s’agissait d’une première étape dans une réflexion collective sur l’accueil que souhaitent mener les différents groupes présents.

On se retrouve dans les prochains mois dans une autre ville, pour poursuivre les échanges et continuer de créer ces ponts entre accueilli·es, accueillant·es, et faire de nos territoires des lieux d’accueil inconditionnel.

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Source image : Linda Flecq

Bientôt en fusion…

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Source image : Hunt-er de pixabay sur Canva.

Nous vous en avions déjà touché un mot lors d’une dernière newsletter... Periferia, grâce à l’aide précieuse de Stéphane Van Eede,  s’est lancée dans l’exploration de l’épineuse question d’un potentiel nouvel épisode de fusions des communes en Wallonie. Perspective improbable ? Ce n’est pas dit… Quoiqu’il en soit, nous nous sommes emparées du thème et finalisons une étude qui sera prochainement à votre disposition. A partir des leçons tirées des fusions des ’70 et de la plus récente expérience de Bastogne et Bertogne, nous tentons de tirer des fils pour mieux préparer les citoyen·nes afin qu’ils et elles puissent se faire entendre voire faire partie de futurs processus de ce genre.

Étude historico-politique et guide pratique pour comprendre ces enjeux… à découvrir bientôt !

Altoparlante vers le Brésil et le Paraguay

Depuis sa constitution, Periferia a souvent mené des voyages en Amérique Latine auprès d’ONGs qui travaillent sur des sujets similaires aux actions menées en Belgique. Aujourd’hui, avec la dynamique « Altoparlante » (haut-parleur), l’idée est de faire de ces moments de voyages de nouvelles ouvertures et connexions, et si possible des voyages et rencontres plus collectives.

C’est ainsi qu’au cours de l’été 2023, de nouvelles dynamiques ont émergé au Brésil et au Paraguay.

De découvertes en rencontres et partages au Brésil

Au cours de l’été 2022, nous avions initié des premiers contacts avec plusieurs collectifs et initiatives : souvent des jeunes engagés pour contribuer à des transformations sociales, initialement à l’échelle locale, mais avec une ambition bien plus large. Par exemple, un groupe de femmes noires de la périphérie de São Luís, des jeunes d’Amazonie qui ont publié un manifeste « Jeunes voix d’Amazonie pour la planète », des jeunes d’un quartier de Salvador de Bahia qui ont décidé de rendre possibles des opportunités pour les habitants via des cours, un lieu de rencontre, l’accueil de jeunes d’autres pays…

Cette année, nous souhaitions poursuivre ces premiers contacts pour aller plus loin et avons proposé des rencontres pour échanger entre jeunes impliqués dans des dynamiques variées et partager les énergies et motivations qui nous poussent à poursuivre le chemin de la transformation.

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Rencontre Alto-falante (haut-parleur)
Partager nos énergies pour transformer la société
et cheminer vers le monde que nous voulons
Fortaleza, 14 juillet 2023

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Avec une vingtaine de jeunes des quartiers
du Bom Jardim, Jangurussu et Pirambu
et la collaboration du CDVHS et CEDECA

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Une rencontre similaire à Manaus les 17 et 18 juillet,
avec un groupe d’une quinzaine de personnes venant
de divers collectifs (capoeira, jeunes indigènes, collectif culturel
de la périphérie, hip-hop, femmes Axé).

Nous préparons aussi une nouvelle étape qui nous amènera à réaliser un laboratoire du futur avec plusieurs collectifs brésiliens : un cycle de rendez-vous virtuels autour d’une rencontre présentielle pour partager et renforcer nos énergies de transformation pour le futur que nous voulons.

« Somos tierra », nous sommes terre – une expérience au Paraguay

Modesta, une des facilitatrices Altoparlante, a organisé une rencontre au Paraguay, un pays peu connu, pas très grand (à l’échelle de l’Amérique du Sud) et qui a traversé d’importants conflits de terre. Du coup, cette rencontre « Nous sommes terres » prenait tout son sens : quel lien ressentons-nous et avons-nous chacun·e et collectivement à la terre ? Un terrain pour habiter, un jardin à cultiver, des ressources à exploiter, une planète à préserver… ?

C’est avec toutes ces questions que nous avons passé une semaine à Asuncion puis dans le nord-est du Paraguay. Modesta avait invité de nombreuses personnes et organisations pour partager leurs perceptions ; nous sommes aussi allés rencontrer une communauté paysanne et une communauté indigène qui, l’une et l’autre, ont un lien vital à la terre… alors que les autorités leur ont retiré !

La terre, espace de nombreux conflits, est aussi le lieu et le symbole des possibles. Même si bien malmenée, la terre nous transmet des apprentissages en criant :

« Quel futur
attend un peuple sans mémoire ? »

Braulio Anibal,
communauté paysanne San Isidro Labrador

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« Nous voulons récupérer nos terres
pour nos enfants ! »

Hilaria Montiel Vera
Kuña Katu Ysapy Hery

Communauté indigène Ka'aguy Poty

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« Le soleil ne brûle pas.
C'est le monde qui réchauffe avec haine l'indifférence humaine,
et qui étouffe des vies sans valeur. »
Rodrigo Colman, poète

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Pourtant, au cours de cette rencontre, nous avons aussi pu voir combien assumer ce rôle de « être terre » peut faire la différence : en reconnaissant nos histoires, en exprimant nos liens avec la terre (parfois douloureux ou indifférents, voire empreints d’extractivisme), en lui redonnant du sens et de la force, en acceptant de la voir comme source de transformation pour les jeunes, en modifiant l’idée d’en être propriétaire…

Atelier découverte du skate au Parc Ouest

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Source photo : Periferia aisbl

Atelier découverte du skate au Parc Ouest 🛹

Mercredi 11 octobre dernier, nous avons organisé un atelier découverte du skate pour les femmes, et plus largement, toutes les personnes sexisées* dans le quartier derrière la gare de l’Ouest (Molenbeek). L’objectif était à la fois de découvrir un sport souvent masculin, et d’occuper ensemble l’espace public, de s’autoriser à prendre de la place. Chutes, rires, un bon gouter et un instant de réflexions autour de la place des femmes et minorités de genre dans le sport et dans les parcs ont été les ingrédients essentiels de cette après-midi !

Les animatrices du collectif de skateuse Bx’Elles ont réussi à rendre le skate accessible à une trentaine de filles ce mercredi. Des plus à l’aise aux plus timides, toutes ont pu s’essayer à la ride et découvrir ce sport que l’on associe que peu aux jeunes filles et aux minorités de genre.

Nous avons organisé cet atelier avec l’ASBL Curieus et le collectif de skateuse BX’elles dans le cadre du Contrat de Quartier Autour du Parc de l’Ouest. Une de nos missions pour ce contrat de quartier est de travailler sur l’appropriation des espaces publics et futurs équipements de la commune par les jeunes en général, et les jeunes femmes en particulier. Cette après-midi skate fait donc suite à différents ateliers, et est le fruit d’une discussion avec des adolescentes du quartier sur les espaces en (non-)mixité choisie qu’elles souhaitent ouvrir.

Le nombre de participantes et le sentiment d’empouvoirement qui s’est dégagé du groupe (« je n’avais jamais osé avant » , « maintenant je sais sauter sur un skate facilement ! ») confirme la nécessité de créer ces espaces semi fermés, comme étape vers une mixité totale et une égalité d’usages et d’appropriation et de nos espaces communs.

Merci à l’ASBL Curieus et au collectif Bx’elles pour ce travail d’équipe et à toutes les participantes pour ce beau moment de partage et de renforcement !

*Les personnes sexisées sont toutes les personnes pouvant être discriminées sur base de leur genre.

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Source photo : Periferia aisbl

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Source photo : Periferia aisbl

Sessions d’information pour soutenir le collectif CAP Démocratie en Wallonie

Dire que la démocratie représentative est à bout de souffle en particulier en Belgique et en Wallonie est devenu un lieu commun. « Une société toujours plus repliée sur elle-même, qui croit de moins en moins dans ses institutions démocratiques et est tentée par une gouvernance autoritaire », tel est le tableau peu réjouissant donné par la nouvelle enquête « Noir, Jaune, Blues » publiée par Le Soir et sur la RTBF il y a quelques jours.

Une large majorité de citoyen·ne·s ne se sentent plus considéré·es par l’appareil politique et institutionnel. L’échéance des élections de 2024 appelle à reconstruire des ponts entre la société civile et nos représentant·e·s politiques au plus vite, au risque de voir l’absentéisme et les positions les plus extrêmes de rejet prendre le dessus.

Pour y parvenir en Wallonie, Periferia soutient le collectif citoyen wallon appelé CAP Démocratie (Citoyen·nes au Parlement) souhaite qu’un dialogue permanent entre citoyen·nes et représentant·es politiques soit instauré, en s’inspirant du modèle initié en communauté germanophone en 2019. Dans ce but, le collectif va adresser au Parlement wallon une pétition dans le cadre de l’article 130 BIS du règlement du Parlement wallon. Selon cet article, si 2000 signatures de résident·es wallon·nes âgé·es de plus de 16 ans sont collectées, le Parlement peut mettre en place une commission mixte, composée de citoyen·nes tiré·es au sort et de député·es parlementaires, pour débattre de la demande introduite via la pétition : une première expérience de dialogue ciotyen·es - élu·es en soi !

Nous en sommes aujourd’hui à 1300 signatures collectées !

Vous voulez en savoir plus :

  1. Rejoignez-nous le 13 février à 17h ou le 16 février à 12h30 (avec votre pique-nique) pour un échange convivial autour du sujet dans les locaux de Canopea, 5 Bd Mélot à Namur
  2. Vous pouvez lire la carte blanche signée par le collectif Cap Démocratie parue dans le journal Le Soir ou l’article rédigé par le journaliste Eric Deffet du même journal.
  3. Découvrez le modèle germanophone via cette analyse du CRISP

Je viens à la session d'info : https://www.eventbrite.be/e/billets-assemblee-citoyenne-rencontres-et-signature-dune-petition-523702186337

Je veux soutenir : https://www.capdemocratie.be/nous-soutenir/

Je signe : http://www.capdemocratie.be/petition/

Reporteros Altoparlante à Rottweil

Les espaces Altoparlante, présents en Amérique Latine depuis plusieurs années (www.altoparlante.org) le sont aussi en Europe. A l’occasion du séjour de Anahí en Belgique, nous avons organisé un voyage dans le sud de l’Allemagne. L’idée était de croiser des regards en allant à la découverte d’expériences aux alentours de Rottweil où habite maintenant Heike, une complice de la démarche Altoparlante.
Ci-dessous, quelques illustrations de ces 4 journées passées à la découverte d’initiatives passionnantes. Anahí en a aussi fait une vidéo qui transmet bien la dynamique ; elle est disponible ici (en espagnol, avec quelques passages en français et en allemand).

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Reporteros_Altoparlante_Christophe
Reporteros_Altoparlante_Anahi
Reporteros_Altoparlante_Patrick

Un groupe improbable de reporters où personne ne connaît tout le monde et chacun apporte son point de vue et ses compétences !

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Accueillis dans la région de Heike (et Christophe) pour rencontrer et faire connaissance avec des militants et des initiatives citoyennes.

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Reporteros_Altoparlante_07_Coconstruire

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Anahí, de Bolivie en Belgique pour 3 mois

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D’avril à juin, Anahí prend part à plusieurs projets avec l’équipe de Periferia. Grâce à son implication dans plusieurs collectifs à El Alto en Bolivie et sa participation au théâtre Trono, elle apporte d’autres formes d’expression, ainsi que d’autres manières d’occuper les espaces publics. Par son travail de vidéo, elle contribue à rendre visible des personnes et des voix parfois peu entendues.

Je m’appelle Anahí Machicado, je suis éducatrice, artiste audiovisuelle et une éternelle rêveuse de El Alto de La Paz, en Bolivie. Je travaille et anime des espaces communautaires grâce à la sensibilité de récits mis en scène et en images, sur des sujets en lien avec le développement durable.

Je pense que l’éducation doit chercher à créer des équilibres. C’est pour cette raison que la recherche que j’ai menée dans le cadre de mon mémoire « Développement intégral et réinsertion familiale et sociale des adolescents privés de liberté » a permis de souligner les réussites méthodologiques que permet une éducation émancipatrice.

Pour moi, l’art est une énergie qui transcende le corps et la mémoire. C’est ce que j’ai appris et expérimenté avec la troupe du théâtre Trono dont je fais partie et avec laquelle j’ai réalisé des vidéos :

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo !

Un film documentaire Rompre les frontières (Danemark - Bolivie 2013), d’une durée de 40min et traduit en 7 langues, qui raconte la différence entre les deux contextes – la Bolivie et le Danemark – à partir du regard des enfants et des jeunes acteurs et actrices du théâtre Trono autour de la thématique de l'eau.

Un court-métrage Une vie sans violence (2021) qui montre la démarche thématique, artistique et éducative des troneras pour dénoncer la violence quotidienne et le machisme dans la ville de El Alto.

Cliquez sur l'image pour voir la vidéo !

DéCorps urbains Episode #3 : ville valide, ville handicapante ?

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Le dernier épisode de notre série DéCorps Urbain donne la parole à Bénédicte et Murielle, deux femmes concernées par le handicap, pour réfléchir à ce que signifie une ville qui n’est construite que pour une norme de corps : celle du corps considéré comme valide. Qu’est-ce que le validisme ? Quelles sont les conséquences de la ségrégation socio-spatiale des personnes en situation de handicap ? Comment changer nos représentations des handicaps ? Voilà certaines des questions et réflexions qu’on aborde dans cet épisode.

Bonne écoute !

Références

Documentation

Sons & Musique, dans l’ordre d’écoute

Générique

Pour aller plus loin

DéCorps urbains Episode #2 Police des corps, mais qui protèges-tu ?

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Comment les dispositifs de surveillance, et surtout la présence policière, influencent les jeunes de certains quartiers bruxellois dans leurs usages de la ville ? Comment lier les pratiques de profilage ethnique aux contextes politiques et historiques dans lesquels on se trouve ? Voilà les sujets qu’aborde ce 2e épisode de notre saison « DéCorps Urbains ».

Au départ d’ateliers organisés par Periferia avec des jeunes Schaerbeekois·es et Brésilien·nes sur les questions de racisme et de rapports à la police, on a recueilli des témoignages que la criminologue Chaïma El Yahiaoui a analysé pour nous.

Bonne écoute !

  • Graham, S. 2012. Villes sous contrôle : La militarisation de l'espace urbain. Éditions La Découverte.
  • Jamoulle, P. 2012. « Quartiers Populaires de Bruxelles : Ségrégation et violences racialisées ». Dans Breda, C., Deridder, M. et Laurent, P.-J. (Dir). La modernité insécurisée. Anthropologie des conséquences de la mondialisation. Académia, pp 209-232.
  • Mincke, C., Smets, S., et Enhus, E. « États généraux de Bruxelles. Note de synthèse sécurité et prévention ». Notes de synthèse n°2. Brussels Studies.
  • Rea, A., Nagels, C., Christiaens, J. 2009. « Les jeunesses bruxelloises: Inégalité sociale et diversité culturelle ». Brussels Studies. DOI:10.4000/BRUSSELS.951.
  • Rigouste, M. 2012. La domination policière : Une violence industrielle. Éditions La Fabrique.
  • Rousseau, M. 2008. « La ville comme machine à mobilité : Capitalisme, urbanisme et gouvernement des corps ». Varia. Open Edition. https://doi.org/10.4000/metropoles.2562.

Musique (dans l’ordre d’écoute)

Gérérique

Pour aller plus loin

DéCorps urbains Episode #1 Comment dégenrer l’espace public ?

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En quoi l’appropriation de l’espace public constitue un droit fondamental pour se sentir pleinement actrice et acteur de la ville ? Quelles stratégies mettre en place pour occuper la ville en tant que femmes+ ? Voici les questions auxquelles on réfléchira lors de cet épisode.
Pour cela, on a interrogé Noura Amer, membre de l’association AWSA et de la maison des femmes de Molenbeek, qui répondra à des témoignages enregistrés lors de marches exploratoires avec des jeunes molenbeekoises. Vous entendrez également le collectif des déchainé·es qui nous explique le principe des rides à vélo et des ateliers méchano qu’iels organisent à Bruxelles.

Bonne écoute !

Références

Documentation

o   France Culture. 2021. « Géographie sociale : le corps dans l’espace, entre mobilités "empêchées" et droit à la ville ». https://www.franceculture.fr/emissions/nos-geographies/la-geographie-sociale.
o   Mediapart. 2016. « Le débat : Les femmes sont-elles évincées de l'espace public ? ». https://www.youtube.com/watch?v=Pnx7bEoT8p0.
o   Raibaud, Y. 2015. La ville faire par et pour les hommes. Éditions Belin.
o   UNSA Éducation. 2018. « Edith Maruéjouls:En quoi l'espace public est-il un lieu d'inégalités entre les femmes et les hommes? ». https://www.youtube.com/watch?v=UW_gtEKGnv8.

Musique (dans l’ordre d’écoute)

o   Chilla. 2017. « Si j’étais un homme ». https://www.youtube.com/watch?v=Kn-lbI7MESI.
o   Barbara Pravi. 2018. « Kid (réécriture) ». Adaptation de « Kid » de Eddy de Pretto. https://www.youtube.com/watch?v=ilGhJmfxi30&t=1s.
o   « A la huelga feminista ». https://www.youtube.com/watch?v=bm0oyUoiJqo.
o   Colectivo Las Tesis. 2019. « Un violador en tu camino ». https://www.youtube.com/watch?v=aB7r6hdo3W4&t=136s.

Générique

o   Futur Simple, 16 novembre 2020. « La place des femmes dans l’espace public du futur ». La Première. https://www.rtbf.be/auvio/detail_futur-simple?id=2703790.
o   Bertuccelli, J-L. 1974. « Le droit à la ville de Henri Lefebvre ». https://www.youtube.com/watch?v=Bz8nw9mnJQ8.
o   Bird Creek, 2015. « Night Vision ». https://www.youtube.com/watch?v=YwA2cIPhbWM&t=7s.
o   Enregistrement de la ride des déchainé.e.s du 8 mars 2021.
o   France TV Bruxelles, 2020. « Bruxelles : comment décoloniser l'espace public ? ». https://www.youtube.com/watch?v=XSV8Strb3J8.
o   Huma Huma, 2014. « Omission ». https://www.youtube.com/watch?v=hCvnteq6QYc&list=PLzCxunOM5WFJDohy-4kBNzGgeGD12jQJB&index=7.
o   Upla Television, 2018. « Ana Sugranyes: el derecho a la ciudad ». https://www.youtube.com/watch?v=2mCRPkP7oac&t=91s.

Pour aller plus loin

o   Les podcasts de Thomas Messias « Mansplaining » sur les masculinités (produits et réalisés par Slate.fr): http://www.slate.fr/audio/mansplaining/.
o   Le podcast de Victoire Tuaillon « Des villes viriles » (produits par Binge Audio) : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/des-villes-viriles/?uri=des-villes-viriles%2F.

Etude – Budget participatif, adaptation et mitigation du changement climatique : pratiques locales actuelles dans le monde et leçons du terrain

En parcourant les différents continents, l’étude propose une typologie d’expériences basée sur une entrée territoriale (des budgets participatifs municipaux pour le développement durable) ou sur des entrées alliant thème et acteurs (comme l’expérience « Jeunes et climat » de Molina de Segura en Espagne). Chaque fois, il s’agit de trouver des réponses adaptées au contexte, souvent très en lien avec des besoins immédiats, comme se protéger des inondations, reconstruire un pont, permettre un accès à l’eau en période de sécheresse, développer un système d’alerte précoce… ; mais aussi de développer des initiatives qui permettent d’atténuer les effets des changements, par exemple en plantant des arbres, via des campagnes de sensibilisation, en menant des études sur la consommation électrique…

Tout un univers d’innovations, d’échelles et de coûts variés, portées par des acteurs divers selon les contextes qui montrent qu’il est possible de faire évoluer la situation. Avec une perspective prometteuse en termes de justice climatique : des budgets solidaires venant des pays les plus polluants et à destination des pays et régions les plus exposés aux effets du changement climatique.

Cliquez sur la première image pour découvrir l'étude et sur la seconde pour en découvrir une synthèse

Etude – Pourquoi les citoyen·ne·s ne participent pas davantage ?

A Molina, les habitant·e·s ont décidé de financer une étude pour mieux comprendre pourquoi il n’y avait pas davantage de citoyen·ne·s qui participent au BP.

A partir de cette initiative, un groupe d’étude international s’est constitué pour analyser 4 expériences de budgets participatifs en Espagne, Portugal et France. De ces 4 terrains d’études, Yves Cabannes et José
Manuel Mayor en ont tiré une synthèse.

Cette étude permet de revenir sur les motivations et démotivations des citoyen·ne·s, mais aussi sur des pistes de travail en soulignant plusieurs facteurs qui influencent cette non-participation.

Cliquez sur l'image pour accéder à l'étude !

Les études de cas

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Analyse des facteurs explicatifs de la participation citoyenne à Molina de Segura

Cliquez sur l'image pour découvrir l'étude de cas

 

 

 

 

 

Pratiques participatives à Valongo (Portugal)

Cliquez sur l'image pour découvrir l'étude de cas

 

 

 

 

 

 

Participer - ou non - au budget participatif dans le département du Gers (France)

Cliquez sur l'image pour découvrir l'étude de cas

 

 

 

 

 

Participations aux budgets participatifs de Conil de la Frontera (Espagne)

Cliquez sur l'image pour découvrir l'étude de cas

 

 

 

Éducation populaire et community organizing : quelles différences et complémentarité ?

En mars 2020, nous invitions Adeline de Lepinay à venir présenter son livre « Organisons-nous ! Manuel critique » (Edition Hors d’Atteinte, 2019) et animer un atelier de réflexion pour explorer les enjeux autour de l’éducation populaire et du community organizing. Rencontrant un franc succès, ce deux moments ont permis d’aborder une série de questions et enjeux que nous détaillons ici avec l’envie de proposer des clés d’analyse et de compréhension pour nous aider à mieux identifier les leviers d’action que l’on peut mettre en place lorsqu’on souhaite agir contre les injustices.

Travailleuse sociale, formatrice, militante syndicale et politique, Adeline de Lepinay a notamment eu l’occasion de participer à la création de l’Alliance Citoyenne à Aubervilliers, une organisation qui rassemble plusieurs centaines de citoyen·ne·s autour de campagnes de mobilisation et d’actions visant des problématiques telles que le mal-logement, les droits civiques pour les femmes musulmanes, l’accès à l’eau comme bien commun…

Atelier avec Adeline de Lepinay
Atelier avec Adeline de Lepinay

Community organizing et éducation populaire : quelles différences ?

Cette organisation s’appuie sur des méthodes d’organisation assez rigoureuses et structurées que l’on nomme « community organizing » et que nous avons déjà eu l’occasion de présenter par le passé – voir publications et base de données / mettre lien. L’expression n’a pas vraiment d’équivalent en français mais on pourrait la traduire en Belgique par « organisation communautaire ». La particularité de cette approche réside dans son côté très pragmatique et orienté vers les résultats concrets et rapides, mais également la création de rapports de force avec les personnes qui détiennent le pouvoir pour les obliger à concéder et à négocier. Pour ce faire, il est nécessaire de réunir le grand nombre de personnes concernées par une même problématique en mettant en place des campagnes de mobilisation massive à travers du porte à porte notamment.

Il s’agit donc de viser des petites « victoires » plutôt que d’attendre le grand « soir », dans l’espoir que les petites victoires finiront pas devenir grandes…

L’éducation populaire cherche quant à elle à travailler notre compréhension du monde et notre capacité à avoir prise sur celui-ci en vue de le transformer.

D’emblée, il faut préciser que chacune de ses deux approches est elle-même traversée par différents mouvements et ne peuvent se résumer facilement. Elles-mêmes vont puiser leurs racines dans d’autres mouvements tels que le syndicalisme, l’action communautaire, les mouvements de désobéissance civile ou l’action non-violente.

L’horizon de transformation sociale est bien commun mais les manières d’y arriver diffèrent et nous amènent à nous demander dans quelle mesure ces deux approches peuvent-elles cohabiter dans un même processus.

« Pour cela, l’éducation populaire nous invite à travailler à partir de nos situations pour les analyser, les comprendre, agir pour les transformer. L’objectif étant de transformer la société, les démarches d’éducation populaire ne sauraient être neutres. »

Une nécessité de s’organiser ET d’analyser

Nombreux.ses sont les personnes impliquées dans des collectifs et association à s’interroger sur les processus et stratégies à mettre en place pour arriver à une réelle transformation sociale. Si la volonté de changement est bien présente, beaucoup de personnes se questionnent sur les voies à prendre lorsqu’il s’agit de s’engager concrètement. Les manières d’y arriver et de s’organiser diffèrent et divergent parfois. Or, «« La » transformation sociale ne saurait advenir du jour au lendemain, en une fois, lors d’un grand soir ouvrant sur des lendemains qui chantent. Elle ne pourra résulter que d’une action constante d’éducation, d’organisation, d’agitation, de résistances, de luttes et de solutions alternatives : une action qui n’est pas spontanée et dont nous devons nous donner les moyens, d’autant plus que les forces adverses sont, elles, organisées et puissantes. » écrit Adeline de Lepinay. Sans pour autant rejeter le côté spontanée de certaines luttes qui naissent sans qu’il y ait une coordination préalable (Gilets jaunes, révolution arabe…), le postulat de départ est  bien que transformation dit organisation et coordination. Ce passage  illustre bien  aussi la nécessité de ne pas s’enfermer dans une vision ni de chercher à affirmer qu’une « stratégie » ou approche est meilleure qu’une autre. Cependant, il existe des tensions qui peuvent apparaitre, notamment entre une vision qui s’appuie davantage sur le processus (éducation populaire) et une autre sur les résultats (community organizing).  Entre recherche de résultats et nécessité de prendre le temps pour construire des mouvements inclusifs, durables et égalitaire, il n’est pas toujours évident de trouver le juste milieu.

« La » transformation sociale ne saurait advenir du jour au lendemain, en une fois, lors d’un grand soir ouvrant sur des lendemains qui chantent. Elle ne pourra résulter que d’une action constante d’éducation, d’organisation, d’agitation, de résistances, de luttes et de solutions alternatives : une action qui n’est pas spontanée et dont nous devons nous donner les moyens, d’autant plus que les forces adverses sont, elles, organisées et puissantes. »

A la recherche de l’efficacité à tout prix ?

Une des critiques qui est faite par Adeline de Lepinay au « community organizing » réside justement dans sa recherche d’efficacité maximum et d’optimalisation des moyens : une recherche de rentabilité au détriment du reste ? Il ne nous revient pas de trancher mais de pointer ici un élément qu’il nous semble important à prendre en compte : là où l’éducation est d’abord et avant tout centrée sur le processus, la recherche de résultats peut amener à mettre de côté des questions qui viennent ralentir le rythme : on pense ici notamment à tout ce qui touche aux questions d’inclusion, de dynamique de groupe ou encore de temps consacrés à l’évaluation.

« Chercher une réelle efficacité nécessite donc de prendre le temps de l’analyse, de définir notre boussole politique, de travailler les contradictions : c’est le temps de notre éducation populaire. Si l’on s’inscrit dans la rationalité du capitalisme et du néolibéralisme, on reproduit leurs vices, on se concentre sur des objectifs et des indicateurs de court terme, on inverse nos objectifs et nos moyens, on oublie la finalité de notre action. À l’inverse, en restant braqué·es sur une radicalité et une pureté sans faille, on se condamne à ne pas agir dans la complexité et à être impuissant·es à transformer les choses au-delà de nous-mêmes. »

Ce passage extrait d’un article de la revue Contretemps consacré au livre évoque assez justement la nécessité de trouver un équilibre entre « réfléchir » et « agir ». La recherche d’efficacité se ferait-elle nécessairement au détriment de démarches plus réflexives ? Pas sûr, mais cela ne va pas de soi. Peut-être qu’il faut pouvoir aussi reconsidérer ce qu’on met derrière l’efficacité – sans lui faire de procès d’intention ou lui donner trop de vertu – en nommant ce que cela signife concrètement. On sortira alors peut-être  de l’opposition stérile entre réflexion et action pour les voir comme les deux faces d’une même pièce où l’efficacité serait justement cette capacité à mener les deux de front.

« Être radical·e n’est pas foncer dans le tas sans se préoccuper des conséquences, mais être capable d’affronter la complexité, d’agir et d’avancer dans le réel tout en restant cohérent·e avec ses valeurs. »

Pour aller plus loin :https://www.contretemps.eu/organisation-transformation-sociale/#_ftn2

 

 

Des petites victoires qui ne changent pas le système ?

Derrière cette recherche d’efficacité, on retrouve aussi une vision pragmatique : « Dans la quête de l’efficacité, il est commun de faire appel à ce qu’on appelle le «pragmatisme». Celui-ci consiste à viser une efficacité ancrée dans le réel : à court terme, circonstanciée, mais qui, si on se réfère au sens philosophique du mot, intègre une certaine continuité entre les fins et les moyens, donc une certaine cohérence entre court et long termes. On a tendance à assimiler le pragmatisme à un rejet des grands discours, donc, bien souvent, à un refus de prendre le temps de la discussion. Pourtant, elle seule permet de développer une analyse et une vision. [1]»

La rationalisation est-elle forcément le synonyme d’une perte de sens dans nos pratiques ? Pour Adeline de Lepinay, certaines organisations ont laissé de côté leur éthique au détriment d’une recherche de résultats à court terme et de l’utilisation de moyens critiquables (alliance avec d’autres organisations qui ont des valeurs contraires, techniques qui s’apparentent à de la manipulation…). Mais il serait trop simpliste de résumer les choses telles quelles. La question qui se pose est de savoir où situer son horizon de transformation pour pouvoir être à la fois dans quelque chose de réaliste (et donc réalisable dans un temps pas trop long) et « révolutionnaire », en proposant une vision à plus long terme. Sans cet horizon plus lointain, il est fort probable que les actions menées sur le court et moyen terme perdent de leur sens et ne fassent que renforcer un système que l'on combat.

« C’est là le principe de la « double-besogne » décrite dans la charte d’Amiens, qui nous invite à concevoir toute action et toute lutte sur deux temporalités : celle des revendications immédiates pour l’amélioration d’un quotidien difficile, fait d’oppressions et d’exploitations concrètes, et celle de la construction de la possibilité d’une transformation d’en- semble de la société et de la sortie du capitalisme. Nos actions et nos luttes particulières doivent nous inviter à imaginer et à inventer ce qui pourrait exister au-delà d’elles, à produire des idées nouvelles, à porter des ambitions émancipatrices. Tout en agissant et en luttant pour des transformations dans la société, c’est bien une transformation de la société qu’il s’agit de viser. Rester connecté·es à notre finalité, cela implique d’accepter de tâtonner, d’adapter en permanence nos actions en fonction des effets qu’elles produisent, d’agir tout en ayant conscience des limites de notre action. »

[1] ttps://www.contretemps.eu/organisation-transformation-sociale/#_ftn2

Dans, avec, contre et hors du pouvoir

Penser la complexité, ne veut pas dire développer une pensée complexe. Dans ce sens, Adeline de Lepinay nous donner des clés pour mieux saisir ce qui se joue et pouvoir développer une action qui fasse sens. Lors de l’atelier, nous avons pu expérimenter quelques outils concrets qui sont d’une aide précieuse pour à la fois penser et agir nos actions de transformation. Un de ceux-là, consiste en une boussole pour penser notre relation au pouvoir. Il est composé de 4 portes d’entrées :

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              • DANS le pouvoir : agir depuis l’intérieur du système
                – Résistance et subversion
                – Depuis le pouvoir d’Etat
                – L’offre institutionnelle de démocratie participative
              • AVEC le pouvoir : créer un rapport de force pour négocier et obtenir des réformes
                – Créer le rapport de force
                – Revendications et négociation
                – Et après la négociation ?
              • CONTRE le pouvoir : refuser de négocier
                – Rêver à plus grand que ça : la puissance des luttes sans revendications
                – Violence et diversité des tactiques
              • HORS du pouvoir : ne pas attendre le changement pour changer
                – Expérimenter, transformer, préfigurer
                – Compenser et construire des solidarités directes

Cette boussole a particulièrement retenu l’attention des participant.es dans ce sens qu’elle permet encore une fois de ne pas opposer les statégies mais de les penser de façon complémentaire. A l’heure où on nous demande souvent de choisir « son camp », il est intéressant de voir que chaque position a son avantage et ses limites et que ce n’est qu’en pensant et en agissant de façon intégrée que nous pourrons réellement forcer un changement.

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Un autre outil très concrets consiste à établir une cartographie des acteurs et actrices en lien avec une problématique en identifiant si il.elle.s sont davantage des allié·e·s ou des opposant·e·s à notre cause et savoir de quels pouvoirs ils.elles disposent. (voir image). La question du pouvoir est souvent négligée ou peu abordée. C’est une notion qui fait peur et dont nous préférons ne pas nous saisir. Or, nous savons que les rapports de force existent en permanence et qu’ils doivent pouvoir être pensés en tant que tels si on veut pouvoir les utiliser avec nous plutôt que contre nous. Et les déconstruire.

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Ressources pour aller plus loin

 

LIVRE / Organisons-nous ! Manuel critique

Croisant des démarches à visée émancipatrice de l'éducation populaire et des stratégies venues des États-Unis « d'organizing », le livre Organisons-nous ! Manuel critique (Edition Hors d’Atteinte, 2019) d’Adeline de Lepinay veut contribuer aux réflexions militantes qui cherchent à agir concrètement contre les injustices.

 

VIDEO / Conférence ” Organisons-nous ! Manuel critique “

Vidéo de la conférence organisée le 5 mars 2020 au DK à Saint-Gilles (Bruxelles, Belgique) avec Adeline de Lépinay autour de son livre.

VIDEO / Éducation populaire et Community Organizing - Entretien avec Adeline de Lépinay

L'interview d'Adeline de Lépinay dans nos bureaux.

ARTICLES /

 

BASE DE DONNEES / COMMUNITY ORGANIZING

La nuit de la démocratie et des territoires

Des dizaines de groupes réfléchissent en même temps à la démocratie que l’on souhaite sur nos territoires… tel était le défi de la « Nuit de la démocratie et des territoires » à laquelle nous avons participé le 12 décembre.

 

Les groupes ont travaillé à partir d’une interview de Jo Spiegel qui a été maire de la commune de Kingersheim pendant plus de 30 ans en Alsace. Il y raconte son parcours personnel, ses changements dans sa manière de penser son rôle et les dispositifs mis en place pour « décider ensemble ». Ensuite, au sein de petits groupes (5-10 personnes), chacun était invité à réagir sur ce qui l’a inspiré ou posé question et sur la manière dont il a envie de s’engager sur son territoire.

L’initiative est née des Localos et de l’association LIRES, des collectifs français qui explorent et expérimentent des démarches et des projets qui incarnent des alternatives crédibles et viables au système actuel, cherchant à promouvoir l’autonomie des individus et des territoires, une autonomie solidaire et ouverte, une démocratie active.

Nous nous sommes emparés de cette initiative pour nourrir le projet que Periferia accompagne dans le Sud-Ouest de la France, plus particulièrement dans le Pays Portes de Gascogne (territoire de 5 communautés de communes du département du Gers, avec une population de ±70.000 habitants). Ici l’enjeu est d’impulser une nouvelle dynamique participative où citoyens et élus puissent collaborer à l’élaboration et mise en œuvre d’un projet de territoire, basé sur les initiatives des citoyens et des équipes municipales.

A l’occasion de la « Nuit de la démocratie », nous avons animé cette soirée à l’échelle de ce territoire spécifique en mobilisant une dizaine de groupes, soit ±65 personnes parmi lesquelles une vingtaine d’élus, des citoyens et des membres d’associations.

En 2021, nous poursuivons la dynamique entre ces groupes pour soutenir – avec l’association LIRES et l’équipe du Pays – les initiatives qui ont émergé grâce à cette impulsion et au témoignage de Jo Spiegel.
A suivre...

Enfin, la « Nuit de la démocratie » a aussi donné lieu à un groupe belge qui s’est réuni avec plusieurs personnes qui participent à la dynamique « Pour une véritable démocratie participative ».

Pour aller plus loin :

  • Le dernier livre de Jo Spiegel d’octobre 2020 : « Nous avons décidé de décider ensemble – une expérience de renouveau démocratique» aux éditions de l’Atelier
  • Regarder l’interview de Jo Spiegel - via cet accès
  • Utiliser le “kit de réunion” proposé par les organisateurs de la soirée (les Localos et l’association LIRES) - disponible ici

Vidéo – Combattre les injustices par le pouvoir d’agir

Nous vivons tou.te.s des injustices qui nous mettent en colère et nous donnent envie que les choses changent.. Mais comment agir ? Sortir du sentiment d’impuissance et s’organiser collectivement ? 

Cette vidéo revient sur les principes de l’organisation des citoyen.ne.s. 

Cliquez sur l'image pour visionner la vidéo

Education populaire et community organizing

Comment l'éducation populaire et le community organizing peuvent-ils nous aider à repenser les bases de l'organisation collective? 

C'est la question que nous avons souhaité aborder

Le community organizing - ou organisation communautaire - est une approche qui privilégie la recherche de résultats concrets et rapides, en visant des petites « victoires » dans l'objectif de construire des organisation réunissant le plus grand nombre de personnes concernées par une même problématique.

L’éducation populaire cherche, quant à elle, davantage à travailler notre compréhension du monde et notre capacité à avoir prise sur celui-ci en vue de le transformer. Comment ces deux approches peuvent-elles cohabiter ? La recherche d’efficacité se ferait-elle nécessairement au détriment de démarches plus réflexives ? Comment développer notre pouvoir, indispensable pour établir un rapport de force favorable, sans valider la légitimité de celles et ceux qui utilisent le leur pour exploiter et opprimer ? La rationalisation est-elle forcément le synonyme d’une perte de sens dans nos pratiques ?

LIVRE / Organisons-nous ! Manuel critique

Croisant des démarches à visée émancipatrice de l'éducation populaire et des stratégies venues des États-Unis « d'organizing », le livre Organisons-nous ! Manuel critique (Edition Hors d’Atteinte, 2019) d’Adeline de Lepinay veut contribuer aux réflexions militantes qui cherchent à agir concrètement contre les injustices.

VIDEO / Conférence ” Organisons-nous ! Manuel critique “

Vidéo de la conférence organisée le 5 mars 2020 au DK à Saint-Gilles (Bruxelles, Belgique) avec Adeline de Lépinay autour de son livre.

 

VIDEO / Éducation populaire et Community Organizing - Entretien avec Adeline de Lépinay

Interview d'Adeline de Lépinay.

(EM-)BRASSONS NOS COMBATS !

Espace d'accumulation des actions locales et autres inspirations partagées

Vos initiatives...

La biodiversité à Molenbeek

Espace réservé au confinement des personnes sans-chez-soi

Exprimer son ressenti et/ou son désaccord

Crieurs de Rue de retour

Questions non-confinées

Silhouettes manifestantes

AFFICHE TON DOS !

Luttes, combats, campagnes

La Santé en Lutte

La Grève des loyers

Les Brigades de Solidarité Populaire

Les Mesures politiques prioritaires du Front "Rendre Visible l’Invisible"

Pour un Front Social et Ecologique

Campagne :
#UneallocationmensuelleCOVID19maintenant!

Corona ? Climat ? etc

Témoignages

Confinement vôtre

Journal de confinés

Vie confinée, vie appauvrie

Enquêtes, sondages

Le questionnaire qui vous donne la parole...

Le monde d'après, le monde d'avant... Et le vôtre, il ressemble à quoi ?
Donnez votre avis sur la société d’aujourd’hui. Choisissez celle de demain !

Enquête : Ce que le confinement et le déconfinement font à nos vies ?

Outils

Cum finis

Outil culturel d’éducation permanente autour du confinement

Simulateur d'impact Climat 2030

Espace de réflexion et préparation du monde après la crise

La Coalition Corona

Revendications pour une société soutenable, juste et résiliente

Repenser le futur après la crise du coronavirus

Lettre ouverte du Mouvement politique des objecteurs de croissance (mpOC)

Les petites mains

Des citoyens désireux de prendre le temps de penser et préparer le monde qui vient, à partir des lieux où l’on vit et où l’on travaille, de se rendre un peu plus responsable de ce qui s’y passe.

Le plan SOPHIA

Un plan de transition pour la Belgique, pour une relance durable post-Covid 19

Premier mai 2020 : faites le travail

Bruno Latour : Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise

Proposition pour un Conseil Régional bruxellois de la Transition

Analyse.. Ou comment en est-on arrivé là

"Partagez, c'est sympa"

Petites vidéos didactiques qui analysent les mécanismes qui nous ont amené à la crise climatique que nous vivons et les crises à venir (financière, politique/anti-démocratique, sanitaire…)

Pourquoi nos modes de vie sont à l’origine des pandémies

Manifestes, cartes blanches, pétitions...

Appel à la constitution immédiate d’un Conseil régional de la transition à Bruxelles

Sortir de la crise du Covid-19 et en tirer les leçons pour éviter de contribuer à de nouvelles crises systémiques

La Convention citoyenne pour le climat prépare l'après-coronavirus [France]

5&6 mars – Rencontre + atelier pratique autour du livre « Organisons-nous! »

Rencontre-débat autour du livre « Organisons nous ! Manuel critique »

En présence de l’auteure, Adeline de Lépinay

Jeudi 5 mars de 18h30 à 21h30

Au « DK », rue du Danemark, 70b  à 1060 Saint-Gilles

GRATUIT - SANS INSCRIPTION

 

Croisant des démarches à visée émancipatrice de l'éducation populaire et des stratégies venues des États-Unis « d'organizing », le livre Organisons-nous ! Manuel critique (Edition Hors d’Atteinte, 2019) d’Adeline de Lepinay veut contribuer aux réflexions militantes qui cherchent à agir concrètement contre les injustices.

Comment l'éducation populaire et le community organizing peuvent-ils nous aider à repenser les bases de l'organisation collective? 

Mouvements féministes, antiracistes ou anticapitalistes, syndicats, associations actives dans le domaine de l’éducation permanente ou de la cohésion sociale… Si la volonté de transformation sociale et d’émancipation des personnes est bien présente, les manières d’y arriver et de s’organiser divergent parfois. Le community organizing privilégie la recherche de résultats concrets et rapides, en visant des petites « victoires » plutôt que le grand « soir ». L’éducation populaire cherche quant à elle à travailler notre compréhension du monde et notre capacité à avoir prise sur celui-ci en vue de le transformer. Comment ces deux approches peuvent-elles cohabiter ? La recherche d’efficacité se ferait-elle nécessairement au détriment de démarches plus réflexives ? Comment développer notre pouvoir, indispensable pour établir un rapport de force favorable, sans valider la légitimité de celles et ceux qui utilisent le leur pour exploiter et opprimer ? La rationalisation est-elle forcément le synonyme d’une perte de sens dans nos pratiques ?

Quelques mots sur l'auteure

Artisane des dynamiques collectives, Adeline de Lepinay s’est forgée une solide expérience dans les domaines de l’éducation populaire et du community organizing, notamment au sein de l’Alliance Citoyenne d’Aubervilliers (France) où elle a travaillé durant 2 ans. C’est à partir de ce point de vue qu’elle nous proposera une grille de lecture inédite, en comparant les différences et les complémentarités entre ces deux approches afin de réinterroger les bases de l’organisation collective. S’intéressant notamment aux mouvements sociaux récents, elle propose des pistes de réflexion et d’action concrètes pour tâcher d’être à la fois efficaces, démocratiques et solidaires.

Découvrez son blog : http://www.education-populaire.fr/

Informations pratiques

  • Ouverture des portes à partir de 18h00
  • Des livres seront disponibles à la vente.
  • Bar ouvert avant et après pour continuer à échanger après...

 


Atelier d’échanges de pratiques avec Adeline de Lepinay

Vendredi 6 mars de 9h30 à 16h30

Au DK, rue du Danemark, 70 b, 1060 BXL

P.A.F : Participation consciente

Inscription obligatoire pour cette journée d’atelier via le formulaire en ligne (cliquez sur le lien)

! Nombre de places limité à 20 personnes ! 

Si vous venez en tant que travailleur·se·s, merci de limiter le nombre de participant par association à une personne.

 

Après un bref retour sur les discussions de la veille, Adeline de Lépinay nous proposera d’approfondir quelques chapitres de son livre afin de nous interroger sur nos propres pratiques en tant que citoyen·ne engagé·e, travailleur·euse social·e, activiste… Comment nommer et situer nos pratiques ? Quels outils peut-on mobiliser au quotidien pour favoriser à la fois un travail d’organisation collective et d’émancipation ?

Contacts et renseignements :

  • Arnaud Bilande / M. : arnaud@periferia.be - T. : 02/544 07 93
  • Matthieu Tihon / M. : tihon@febul.be

 


La soirée et l’atelier sont organisés par la FEBUL, Periferia et les Actrices et Acteurs des Temps présents avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

AGENDA / Voici ce que vous ne pouvez pas manquer en 2020…

Voici un petit tour d’horizon des perspectives pour 2020…

 

Capacitation Citoyenne fait son retour le 21 mars

Cela faisait longtemps que nous ne nous étions plus réuni·e·s sous la bannière de Capacitation Citoyenne. Cette année, nous aurons à nouveau l’occasion de nous retrouver le 21 mars pour partager nos modes d’actions, transmettre nos stratégies de lutte…. Mais aussi tout simplement de tisser des liens entre acteurs qui n’ont pas – ou trop peu - l’habitude de se croiser. Le thème de cette rencontre : « Quels droits sont au centre de nos préoccupations actuelles ? ».

En route vers une réelle démocratie participative

A l’automne 2019, IEW et Periferia ont invité des citoyen·ne·s venu·e·s de tous horizons pour croiser leurs regards sur la manière dont la démocratie participative se déploie en Belgique. Le constat d’une envie partagée de faire évoluer les choses s’est vite posé et un programme de rencontres a été élaboré. Toutes les 6 semaines, une rencontre est organisée pour découvrir une expérience inspirante, approfondir un enjeu (transparence, culture de la démocratie, dispositifs obligatoires, etc.) et expérimenter une méthode de construction collective et/ou délibération. La première rencontre a lieu le 15 février prochain (infos et inscriptions sur FB ou à la demande par mail – fanny@periferia.be).

Finances publiques et budgets participatifs : des suites après le cycle 

Le cycle consacré aux Budgets Participatifs qui s’est déroulé en 2019 a démontré un grand intérêt pour ce sujet. Plusieurs pistes concrètes et innovantes se dessinent dans plusieurs communes, un article reprenant les grandes lignes du cycle paraitra également en mai… Notez déjà qu’on prévoit une suite du cycle pour l’automne 2020. Plus d’informations prochainement !N’hésitez pas à jeter un œil à notre base de données d’ici là…

Community organizing : s’organiser pour se faire entendre

Suite à deux formations organisées en 2017 et 2018 autour du community organizing, un petit groupe s’est constitué avec l’envie d’expérimenter ces méthodes, tout en menant un travail de réflexion. Prochaine étape ? Une rencontre  avec Adeline de Lepinay, auteure du tout récent livre « Organisons-nous – Manuel critique » et du blog « Pour une éducation populaire d’auto-organisation » est prévue le 5 mars pour échanger autour de questions qui se posent entre éducation populaire et community organizing.

Transformation sociale : un fil qui permet de tisser des liens entre l’Amérique Latine et l’Europe

En 2019, nous avons exploré cette notion à travers une publication « Transformations soci(ét)ales – On en fait déjà, parfois sans le savoir… ». Cette année nous continuerons d’aller à la rencontre de collectifs et personnes pour les questionner sur leurs histoires de changement. Une nouvelle page « Histoires de changements » reprenant des témoignages, vidéos et contenus sur le sujet est en préparation sur notre site !

Actualité de Periferia

Enfin, 2020 est une année charnière pour Periferia avec le renouvellement de notre contrat programme en Éducation permanente : de février à avril, nous mènerons un travail d’évaluation collective pour dégager les  futurs axes de travail pour la période 2020 – 2025. Faites nous signe si vous êtes intéressé·e de contribuer à la réflexion.

 

>>> Vous voulez être tenu·e au courant des prochains évènements et de l’actualité de Periferia ? <<<

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