En 2024, on fête les 25 ans de Periferia !

Periferia a vu le jour à Bruxelles, en septembre 1998. En septembre 2023, l'association a donc passé le cap des 25 ans. On ne pouvait pas ne pas fêter ça ! L'équipe planche sur l'organisation de cet événement spécial.

Gardez un oeil sur nos prochaines newsletters pour en savoir plus ! 🥳

 

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La démocratie… va mal

Couverture publication démocratie

En 2022, Periferia s’est lancée dans l’aventure de CaP Démocratie : un collectif réunissant des citoyen·nes préoccupé·es par l’avenir de notre démocratie et désireux·ses de la renforcer. Au fil de nos discussions et pérégrinations sur les marchés et dans les festivals (pour collecter des signatures pour notre pétition), nous nous sommes rendu·es compte à quel point ce sujet de notre démocratie et de son affaiblissement continue d’intéresser les citoyen·ne,s mais reste un sujet complexe et peu clair.

 Nous nous sommes donc attelés, durant un an et sur base de nos échanges avec d’autres collectifs et défenseur·ses de la démocratie, à produire cette étude et explorer 3 socles importants:

  • D’abord, se doter d’une vision commune (mais pas trop complexe) des socles sur lesquels repose notre système démocratique :  « La démocratie »
  • Ensuite, à partir de critiques et faits régulièrement entendus, de pointer les mécanismes par lesquels notre système démocratique s’affaiblit : « La démocratie va mal… ?! »
  • Enfin, en analysant ces affaiblissements, nous tentons de mettre en évidence les comportements (de vigilance, de vote, d’implication, de contre-pouvoir) qui alimentent ces affaiblissements et/ou ceux que nous pouvons avoir pour les éviter ou les contrer : « En quoi ça me concerne ? »
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En complément de cette étude, nous proposons une série de fiches (qui continuera d’être nourrie par la suite) qui repartent de faits politiques récents et cherche à en analyser les conséquences au-delà de la thématique dans lesquelles elles s’inscrivent directement. Nous vous invitons à les explorer, voire même à les nourrir !

Fiches téléchargeables

Bientôt en fusion…

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Source image : Hunt-er de pixabay sur Canva.

Nous vous en avions déjà touché un mot lors d’une dernière newsletter... Periferia, grâce à l’aide précieuse de Stéphane Van Eede,  s’est lancée dans l’exploration de l’épineuse question d’un potentiel nouvel épisode de fusions des communes en Wallonie. Perspective improbable ? Ce n’est pas dit… Quoiqu’il en soit, nous nous sommes emparées du thème et finalisons une étude qui sera prochainement à votre disposition. A partir des leçons tirées des fusions des ’70 et de la plus récente expérience de Bastogne et Bertogne, nous tentons de tirer des fils pour mieux préparer les citoyen·nes afin qu’ils et elles puissent se faire entendre voire faire partie de futurs processus de ce genre.

Étude historico-politique et guide pratique pour comprendre ces enjeux… à découvrir bientôt !

Un accueil de jour revisité 2.0

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Source image : © Kat dem’s

Magdala, vous connaissez ? C’est un espace d’accueil de jour pour personnes en situation de grande précarité situé à Lille, dans le quartier de Wazemmes. Durant la covid, les restrictions de fréquentation du lieu ont obligé les équipes à choisir qui pourrait ou non venir prendre un café et un petit déjeuner à Magdala. Une situation insupportable pour plusieurs accueilli·es. Alors, iels se sont réunis et ont proposé à l’équipe d’ouvrir un 2e espace : l’accueil du bas, dont iels assumeraient l’organisation et le suivi… en auto-gestion. Et voilà l’aventure qui se lance !

Notre équipe a eu la grande chance d’aller à la rencontre de ces accueilli·es devenu·es accueillant·es et d’écrire avec elles et eux le récit de cette initiative peu habituelle. L’envie d’en faire un livre, illustré, coloré s’est rapidement imposée. Et grâce aux pinceaux et au talent de Kat, voilà qui sera bientôt chose faite. Le texte est prêt, les dessins aussi… Il ne reste plus qu’à tout assembler et passer à la presse.
Les plus chanceux·ses ont pu les découvrir lors d’une exposition début décembre. On vous en dévoile donc un peu…  et si vous êtes vraiment très curieux·ses, on vous invite à revoir leur présentation lors du dernier « Silence, on parle ! » de Charleroi.

À découvrir tout prochainement !

Une recherche populaire

Développement pouvoir d'agir - Solenn Bihan
Développement pouvoir d'agir - Solenn Bihan

Source image : © Solenn Bihan

Durant toute l’année 2023, Periferia a accompagné le CAPEP, une association valenciennoise d’insertion sociale et professionnelle profondément ancrée dans des pratiques de développement du pouvoir d’agir. Leur slogan : « Agitateur de potentiels »

Le projet ? Un recherche populaire ! Une quoi ? Un processus de capitalisation et transmission de savoirs populaires « chauds » (en opposition aux savoirs froids et distanciés des approches scientifiques plus répandues). Nous sommes donc repartis de l’expérience et des témoignages d’une diversité de personnes en lien avec l’association : des personnes accompagnées et anciennement accompagnées, des professionne·les, des membres de la direction, des partenaires…

Sur quoi ? Après 50 ans d’existence, le CAPEP souhaitait faire un état des lieux de leur projet fondateur : en quoi le projet et les pratiques du CAPEP favorise le développement du pouvoir d’agir ? Quelles sont les conditions de ce développement ? Par quelles postures cela est-il favorisé ? Sur quelles pratiques cela repose ?… Autant de questions que nous avons exploré durant une année, lors d’ateliers mensuels menés avec un groupe mixte de chercheurs et chercheuses populaires.

L’étude sera disponible début 2024, dans une version illustrée que l’on a hâte de vous partager.
L’envie nous titille également de capitaliser autour de cette expérience, et d’autres, pour explorer davantage la démarche d’une recherche populaire. Qu’en dites-vous ?!?

Vous pouvez télécharger le document juste ici.

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(Re)Penser le mobilier urbain au prisme du genre

Depuis plusieurs années, Periferia accompagne des groupes de jeunes femmes pour mener une réflexion sur leur place dans l'espace public. Comprendre les usages genrés de cet espace (c'est-à-dire comment notre genre conditionne notre appropriation des espaces extérieurs), c'est à la fois questionner les rôles de genre, et les décisions concrètes qui déterminent l'aménagement de nos places, nos parcs, nos rues...

Le postulat de départ de cette publication est celui là : l'espace public, et le mobilier urbain qui le compose ne sont pas neutres. En effet, l'aménagement de cet espace est issu de décisions politiques et influence notre manière de nous déplacer seule·e ou en groupe, de nous arrêter (ou non), de nous sentir bienvenu·es ou pas.

A partir de 3 jours d'ateliers menés avec un groupe de jeunes femmes à Molenbeek, cet outil pédagogique retrace les méthodologies d'animation que nous avons employées pour penser les espaces publics et le mobilier urbain au prisme du genre.

En plus du livret comprenant une mise en contexte des enjeux liant le genre et l'espace urbain ainsi que des fiches méthodologiques, un coffret d'animation reprend des cartes de jeu et d'inspiration.

 

Pour télécharger le document, cliquez sur l'image.

Présentation de la nouvelle équipe

Découvrez les nouveaux membres de l'équipe !

Il y a du changement dans l’équipe...

À la suite des départs de Marie, Magalie et Aurore (Hello les filles ! 😊), l’équipe de Periferia a accueilli de nouvelles énergies : Alex, Leticia et Marianne ont rejoint Déborah, Fanny, Patrick et Solenne.

Passionné de dessin, et graphiste freelance depuis plus de 10 ans, Alex vient renforcer l’équipe en tant que premier chargé de communication et organisation d’évènement de Periferia. Sa sensibilité artistique et son esprit créatif, mais aussi son attention aux voix les moins entendues viendront colorer les projets de Periferia.

Leticia partage avec Periferia des origines latines puisqu’elle a grandi en Colombie avant de s’installer en Belgique. Coordinatrice d’une école de devoirs, elle a rejoint l’équipe en tant que chargée de projet et renforcera notamment les actions autour du droit au logement, du décloisonnement des écoles via les contrats-écoles et du renforcement des liens entre les projets menés en Belgique et outre-Atlantique.

Et enfin, forte d’une récente expérience d’échange interculturel France-Belgique-Canada autour de la communication politique et des risques démocratiques, Marianne a rejoint les projets axés autour de la place des femmes et des jeunes dans l’espace public à Bruxelles ainsi que les enjeux de démocratie auxquels elle s’intéresse particulièrement.

Vous aurez certainement le plaisir de les rencontrer prochainement !

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Source photo : Periferia aisbl

Quelles nouvelles du côté de la démocratie ?

En ce début d’année et à quelques mois du démarrage du prochain marathon des élections ; les actions de Periferia autour de la démocratie ne manquent pas. En voici un petit aperçu.

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Source photo : Ekaterina Bolovtsova sur Canva.

On s’intéresse aux futures fusions de communes

Mi-2023, Stéphane Vanden Eede, un citoyen engagé bien connu dans le Brabant Wallon (et pas que !), a interpellé Periferia sur un probable enjeu politique majeur en Wallonie durant la prochaine législature : une nouvelle étape de fusions de communes.

L’état délétère des finances des petites communes wallonnes, le blues des élu·e·s présenté dans la dernière étude de l’UVCW, les enjeux sociaux & environnementaux croissants qui demandent des actions supra-territoriales, la question de la pertinence de maintenir de petites communes -notamment rurales- se pose de plus en plus mais paradoxalement, elle est rarement mise en débat public.

La première vague de fusion des communes wallonnes, dans les années ’70, n’a pas vraiment brillé par son caractère démocratique et encore moins participatif. Alliances politiques, enjeux électoralistes, sentiment d’appartenance ou au contraire de rivalité depuis toujours, partage de centralités, capacité d’autonomie ou grande dépendance des territoires : les critères qui ont construit ce plan de fusion ont été des plus divers et surtout des moins concertés et transparents !

Comment ce sujet sera-t-il abordé cette fois ? De quelle manière les citoyen·ne·s auront-ils et elles voix au chapitre ? Le ou la ministre des pouvoirs locaux proposera-t-il/elle une procédure de concertation dont les élu·e·s locaux pourront se saisir pour dialoguer avec leurs populations locales ?

Avec l’aide de Stéphane, Periferia s’est emparé du sujet ! Retour sur les apprentissages de la fusion des communes des années ’70 et plus récemment de Bastogne et Bertogne, collecte de récits de citoyen·ne·s et élu·e·s politiques, identification des critères qui peuvent favoriser une fusion plutôt qu’une autre : Une étude sur le sujet paraîtra en janvier 2024 !

Pour la suite, Periferia s’est donné comme défi de réaliser un outil qui permette aux citoyen·ne·s comme aux élu·e·s locaux de se saisir de ces questions et de pouvoir se positionner dans ce débat qui les impactera toustes.

Nous vous donnerons des nouvelles dès le  début 2024 !

 

Les suites de la commission délibérative mixte en Wallonie

Vous vous souvenez certainement de la pétition du collectif CAP démocratie (CAP signifiant citoyen·ne·s au Parlement) que Periferia a co-porté début d’année 2023, qui a finalement été acceptée par le Parlement (à l’unanimité !) en juin dernier.

« Pour vous rafraîchir la mémoire, c’est ici ! »

Cette pétition a pour conséquence que son objet sera le sujet débattu au sein de la première commission délibérative mixte de Wallonie : durant environ quatre journées, 30 citoyen·ne·s tiré·e·s au sort et 10 élu·e·s étudieront ensemble la pertinence de mettre en place un dispositif permanent d’assemblées citoyennes (c’est-à-dire qu’il ne faudrait plus recourir à un lourd processus de récolte de signatures pour demander à ce qu’un sujet soit débattu entre citoyen·ne·s et élu·e·s, comme nous avons du le faire). A la fin du processus, l’assemblée transmettra ses recommandations aux parlementaires qui, éclairé·e·s de ce regard citoyen, seront amené à se positionner sur le sujet.

Periferia défend la mise en place de telles assemblées comme outil de renforcement de notre système démocratique, et ce pour de nombreuses raisons parmi lesquelles :

  • Les assemblées citoyennes – pour autant qu’elles soient bien organisées et animées – sont des outils concrets qui restaurent le dialogue entre deux mondes qui s’éloignent de plus en plus : la société civile (les citoyen·ne·s lambda) et le monde des élu·e·s politiques :
  • Symboliquement, elles témoignent d’une ouverture du monde politique à réinventer ses pratiques, à entendre davantage les regards de citoyen·ne·s aux intérêts différents de ceux d’un parti ou d’un groupe de lobby économique ;… ouverture qui se traduiront peut-être par l’implémentation de nouvelles manières de faire politique, davantage participatives, inclusives et délibératives ;
  • De nombreuses expérimentations ont été menées en Belgique et ailleurs, et démontrent qu’a minima, elles ont permis de faire dialoguer des personnes qui ne se seraient jamais parlé et prendre connaissance de points de vue différents ; a maxima, elles ont permis de prendre dépasser des blocages politiques insurmontables si l’on s’en était tenu à une décision 100% politique (par ex. en Irlande sur le vote du mariage pour toustes) ;
  • Et c’est d’autant plus fort lorsque ces assemblées citoyennes sont organisées par un conseil citoyen qui décide librement du sujet à débattre et choisit lui-même les expert·e·s qui alimenteront les discussions de l’assemblée*, dans ce cas on peut parler d’une implication directe des citoyen·ne·s dans l’agenda politique.

*ce qui est le cas du modèle germanophone que CAP Démocratie défend.

Le processus de la première commission délibérative mixte wallonne débute ce dimanche 15 octobre, dans un élan que l’on espère tout aussi positif que le succès du tirage au sort des citoyen·ne·s wallon·ne·s pour y prendre part (12% de réponses positives, un résultat élevé pour un tirage au sort de ce genre). Periferia, avec CAP Démocratie, suivra avec intérêt le processus et son aboutissement.

 

Faut-il modifier l’article 33 de la Constitution ?

Dernier chantier démocratie en cours à Periferia – et non des moindres – , une réflexion autour de la Constitution. La tenue des prochaines élections en juin 2024 devrait s’accompagner d’une nouvelle révision de la constitution.

D’ici fin mai, nos élu·e·s fédéraux devraient s’accorder sur la liste des articles qui seront ouverts à une révision lors de la prochaine législature. Seuls les articles sur lesquels tous les partis se sont accordés avant la tenue des élections pourront être discutés.

La Constitution belge, réputée comme l’une des plus difficiles à modifier (et pourtant des plus régulièrement réformée), est aussi une des plus fermées à la démocratie participative. Elle n’autorise en effet aucune forme de partage de la décision politique avec des citoyen·ne·s : ni référendum, ni assemblée citoyenne dont l’avis serait contraignant pour les élu·e·s (c’est-à-dire que les élu·e·s ne pourront jamais être obligé·e·s de suivre l’avis des citoyen·ne·s).

Pourquoi ? Par principe démocratique justement (!) : Le pouvoir de décider revient aux personnes désignées par la nation, au travers des élections. Introduire le principe de référendum ou d’assemblées citoyennes contraignantes reviendrait donc à accorder un droit de décision politique pour des personnes qui n’ont pas été élues et donc reconnues par le peuple pour le faire. C’est un changement de paradigme. D’autant plus qu’en Belgique, le principe de coalition de partis au sein des organes législatifs et exécutifs devrait garantir en partie une représentation d’une diversité de la population et donc un cadenassage des décisions politiques dans un seul carcan idéologique.

Pourtant, les écueils de notre système de représentation sont suffisamment nombreux pour qu’une partie de la population en se sente pas suffisamment entendue et prise en compte. Des voix s’élèvent pour que les citoyen·ne·s intervenir directement dans les décisions concernant des enjeux supérieurs (tels que l’arrêt du dérèglement climatique) ou précisément de gouvernance (rémunération des partis ou le contrôle des décisions politiques).

Periferia participe à ces réflexions, que ce soit au sein du collectif CAP Démocratie ou encore au sein de groupes de réflexion politique initiées par Agora Brussels auquel participent également d’autres citoyen·ne·s et organisations visant un autre modèle démocratique. Notre association est favorable à l’ouverture de notre Constitution pour que puissent être tentées des innovations démocratiques, visant à réintroduire dans les lieux de décisions politiques l’expertise de celles et ceux qui en sont les plus éloigné·e·es mais qui pourtant concernées par les décisions qui en sortent.

Reste la question de l’opportunité et du timing pour ouvrir à révision ces articles de la Constitution : les élections fédérales 2024 sont pressenties comme devant se solder par un renforcement important de la droite et l’extrême droite en Flandre, que l’on sait peu enclines au partage de pouvoir avec les citoyen·ne·s. L’ouverture à la révision de ces articles pourrait-elle se solder par le résultat inverse : renforcer encore davantage la centralisation du pouvoir dans les seules mains de personnes nommé·e·s par un processus d’élection peu satisfaisant ? Il nous faut maintenant impérativement peser le pour et le contre…

Retrouvez le site de CaP Démocratie à cette adresse : https://www.capdemocratie.be/

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Atelier découverte du skate au Parc Ouest

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Source photo : Periferia aisbl

Atelier découverte du skate au Parc Ouest 🛹

Mercredi 11 octobre dernier, nous avons organisé un atelier découverte du skate pour les femmes, et plus largement, toutes les personnes sexisées* dans le quartier derrière la gare de l’Ouest (Molenbeek). L’objectif était à la fois de découvrir un sport souvent masculin, et d’occuper ensemble l’espace public, de s’autoriser à prendre de la place. Chutes, rires, un bon gouter et un instant de réflexions autour de la place des femmes et minorités de genre dans le sport et dans les parcs ont été les ingrédients essentiels de cette après-midi !

Les animatrices du collectif de skateuse Bx’Elles ont réussi à rendre le skate accessible à une trentaine de filles ce mercredi. Des plus à l’aise aux plus timides, toutes ont pu s’essayer à la ride et découvrir ce sport que l’on associe que peu aux jeunes filles et aux minorités de genre.

Nous avons organisé cet atelier avec l’ASBL Curieus et le collectif de skateuse BX’elles dans le cadre du Contrat de Quartier Autour du Parc de l’Ouest. Une de nos missions pour ce contrat de quartier est de travailler sur l’appropriation des espaces publics et futurs équipements de la commune par les jeunes en général, et les jeunes femmes en particulier. Cette après-midi skate fait donc suite à différents ateliers, et est le fruit d’une discussion avec des adolescentes du quartier sur les espaces en (non-)mixité choisie qu’elles souhaitent ouvrir.

Le nombre de participantes et le sentiment d’empouvoirement qui s’est dégagé du groupe (« je n’avais jamais osé avant » , « maintenant je sais sauter sur un skate facilement ! ») confirme la nécessité de créer ces espaces semi fermés, comme étape vers une mixité totale et une égalité d’usages et d’appropriation et de nos espaces communs.

Merci à l’ASBL Curieus et au collectif Bx’elles pour ce travail d’équipe et à toutes les participantes pour ce beau moment de partage et de renforcement !

*Les personnes sexisées sont toutes les personnes pouvant être discriminées sur base de leur genre.

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Source photo : Periferia aisbl

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Source photo : Periferia aisbl

3ème Journée des quartiers populaires

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Dans le cadre de la troisième Journée  des Quartiers Populaires, nous organisons un débat sur les enjeux du logement et de la gentrification à Bruxelles. Ce sera l’occasion pour des partis politiques régionaux de réagir à des interventions d’habitants des quartiers populaires et de se positionner par rapport à des revendications collectives sur ces sujets.

21 octobre 2023
15h00 - 17h00
Entrepôt Royal, Tour & Taxis - Bruxelles

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