Article | Participer dans les scènes ritualisées du pouvoir. La Banca Abierta et le Concejo en los Barrios en Argentine
Annunziata Rocio, « Participer dans les scènes ritualisées du pouvoir. La Banca Abierta et le Concejo en los Barrios en Argentine », Participations, 2015/1 (N° 11), p. 145-165.
Les expériences des Banca Abierta et du Concejo en los Barrios en Argentine diffèrent des expériences de participation habituelles en ce qu’elles permettent d’inclurent des citoyens ordinaires dans des sphères de pouvoirs traditionnelles. La première inclue la présence d’un citoyen ordinaire dans les conseils municipaux, pouvant faire remonter un problème et la seconde oblige le conseil municipal à se déplacer dans le quartier concerné par les questions qu’il traite lors de telle ou telle séance, permettant aux citoyens d’assister aux séances.
L’article ne cherche pas à mesurer l’impact de ces mécanismes de participation, mais davantage à en présenter la singularité et l’inscription de ces dispositifs dans ce qu’on appelle la « politique de la présence ». Ces outils, en incluant les citoyens dans les sphères traditionnelles du pouvoir, permettent de transformer les élus en élus-citoyens, leur conférant une nouvelle légitimité. Cet article propose ainsi de réinterroger la frontière entre participation et représentation et de mettre en évidence un nouveau type de légitimité « de proximité ».



« A Ladder of citizen participation » est un article de la consultante américaine Sherry R. Arnstein, publié en 1969. Arnstein y élabore une échelle de la participation distinguant huit niveaux de participation. Cette échelle sert souvent, encore aujourd’hui, de cadre de référence pour évaluer la façon dont les pouvoirs publics informent les citoyens et leur permet de participer aux prises de décisions.
Les conseils citoyens, obligatoire depuis 2014 en France dans les quartiers prioritaires, ont pour missions officielles de co-construire la politique de ville et d’appuyer les dynamiques citoyennes. Léa Billen propose d’analyser le rôle du conseil citoyen dans le projet de renouvellement urbain du quartier Gagarine à Romainville, commune situé dans le département de Seine-Saint-Denis. Le conseil citoyen du quartier Gagarine a-t-il vraiment été au cœur d’une démarche de co-construction du projet ? Ou son rôle s’est-il limité à de la consultation sur des éléments techniques et non politiques du projet ? À partir de cette étude du PRU de Gagarine, Léa Billen interroge ensuite la légitimité du conseil citoyen, aux yeux des habitants concernés par le projet et aux yeux des institutions. Remarquant l’absence des collectifs engagés contre le PRU dans le conseil citoyen, l’autrice se penche enfin sur la place accordée à la contestation du projet dans ces conseils citoyens.


Ce rapport est le résultat de la mission menée par Marie-Hélène Bacqué et Mohammed Mechmache sur la participation des habitants dans les quartiers populaires. Les auteurs font état des problèmes que pose la politique de la ville menée jusqu’à maintenant, autant dans le domaine des services publiques, de la rénovation urbaine que dans l’image qu’elle donne des quartiers populaires. Ils prônent ensuite le recours à la participation comme moyen de réformer la politique de la ville.
Ce documentaire réinterroge le sens de la démocratie. Il s’attache à montrer que le principe qui guide les régimes politiques d’aujourd’hui n’est pas celui de la démocratie. La démocratie est littéralement le « pouvoir du peuple », ce qui sous-entend l’idée d’égalité de tous dans sa capacité à exercer le pouvoir. Autrement dit, on tend vers la démocratie lorsqu’on reconnaît que la politique peut être exercée par tous.

Mémoire de Master de










