Une année d’évaluations…

... une opportunité pour affirmer des étapes et pour en envisager de nouvelles.

Parlons du chemin parcouru ensemble et des prochaines étapes
Cette année, Periferia est impliquée dans plusieurs démarches d’évaluation : d’une part, les actions menées ces dernières années dans le cadre de l’éducation permanente ; et d’autre part, le programme Altoparlante avec ses actions et rencontres en Amérique Latine qui associent aussi des personnes et collectifs de Belgique, France, Allemagne.
Ces moments de bilan sont l’occasion de s’arrêter, de regarder le chemin parcouru, de mettre des mots sur certaines étapes, de souligner des moments-clés, d’identifier des changements plus profonds, d’identifier des graines de transformation soci(ét)ale.
Comme nous l’avions abordé dans plusieurs publications, prendre ce temps est essentiel pour envisager les suites, adopter de nouvelles postures, aborder de nouveaux sujets, tenter de répondre à des situations qui génèrent des blocages.
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Source image : Periferia

L’action associative se dessine en fonction des enjeux et contextes qui évoluent, elle doit donc aussi évoluer pour rester un pilier de défense des droits fondamentaux.
Alors, n’hésitez pas et partagez-nous vos remarques et suggestions.
Avec tous les matériaux collectés, nous formulerons début 2026 nos nouvelles lignes d’action pour l’avenir, non seulement en Belgique via un nouveau programme en éducation permanente, mais aussi dans de nouveaux liens avec l’Amérique Latine et pourquoi pas avec d’autres pays et continents.

Contribuez à ces réflexions en partageant vos retours sur nos actions et productions, ainsi que vos remarques et idées via contact@periferia.be

Si vous faites partie d’une organisation avec laquelle nous avons collaboré directement, vous pouvez aussi utiliser le formulaire suivant : 

Retour sur l’Assemblée Populaire contre les injustices

Les différents collectifs investis dans la dynamique Capacitation depuis 3 ans ont préparé avec la Fondation pour le Logement une grande rencontre le 13 et 14 juin à Grenoble : la première édition de l’Assemblée Populaire contre les Injustices.

Cet évènement de deux jours s’est traduit par une série d’actions portées et animées par des personnes vivant la galère et luttant contre l’exclusion dans leurs quartiers et leurs villes. Ainsi, environ 150 personnes d’une quarantaine de collectifs de France et de Belgique ont occupé l’espace public et ont déambulé dans les rues de Grenoble afin de porter haut et fort leurs récits et visibiliser leurs savoir-faire. L’occasion pour se rassembler et faire mouvement.

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Le vendredi nous avons organisé ensemble une conférence de presse où des porte-parole des collectifs Mon chien, Ma vie (Grenoble), Locataires Ensemble (Grenoble) et le Syndicat des IMMENSES (Bruxelles) ont porté des revendications sur le précarité, le mal-logement, les discriminations et les politiques excluantes.

Découvrez l'appel ci-dessous, en cliquant sur les pages :

Le lendemain, la journée de l’Assemblée a démarré avec une « marche du vide » qui a donné la tonalité de l’Assemblée : ensemble on dénonce la ville qui exclut tout en croisant les combats. La journée s’est poursuivie avec des causeries publiques, des projections-débats, des expositions, ainsi qu’avec une scène ouverte sur la Place St-Bruno. Retrouvez le programme ici.

Et pour refléter/concrétiser/traduire ce qu’on voyait, sentait, ressentait pendant la journée, ensemble nous avons créé un mur des revendications ! sur celui-ci ont été inscrits des mots d’enthousiasme et d’encouragement, mais aussi de colère et d’indignation.

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Un élément significatif de cette première édition a été la participation d’un grand nombre de personnes de Belgique : le Syndicat LUNe et la Concertation St Nicolas de Namur, le DAL de Liège, le DAL de Charleroi, le RWDH, de même que l’Union des Locataires Sociaux (ULS) de Molenbeek et le Syndicat des Immenses de Bruxelles. Pour elles et eux, se rencontrer avec les groupes de France a été très important et très fort, car si une chose caractérise Capacitation, c’est le fait de croiser et construire des pratiques et des liens au-delà des frontières.

Cette Assemblée Populaire contre les Injustices a généré beaucoup d'enthousiasme pour celles et ceux qui l’ont vécue ; elle a aussi permis des apprentissages dont on devra tenir compte pour les éditions à venir et pour la suite de la démarche Capacitation.

Nous continuons de faire vivre cette initiative de manière permanente, en donnant de la visibilité et en créant des espaces d’expression à ce que nous construisons au sein de Capacitation. Toujours avec et jamais sans les personnes concernées.

 

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Source images : Periferia

Syndicat LUNe & Groupe d’Action Logement

Le syndicat LUNe[1] et le Groupe d’Action Logement[2] passent à l’action contre la revente d’un bâtiment de logements du CPAS dans le quartier Saint-Nicolas

[1] Le syndicat des Locataires Uni·e·s Namurois·e·s.

[2] Groupe d’Action Logement de la Concertation du Quartier Saint-Nicolas. La Concertation du quartier regroupe 27 associations et des habitants du quartier.

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Alors que le quartier Saint-Nicolas subit un processus de gentrification, marqué par une augmentation du prix des loyers, l’expulsion silencieuse de ses habitant·e·s les plus précaires et une transformation de son tissu social, le CPAS de Namur a pris la décision de revendre au plus offrant son bâtiment situé au n°8 de la rue Saint-Nicolas. Le syndicat LUNe et les associations locales se sont mobilisés pour réagir face à cette décision.

Ce bâtiment comprenant 7 appartements, un duplex et des bureaux au rez- de-chaussée accueillait des ménages à bas revenus et l’école des devoirs du quartier. Cet immeuble était un outil d’intégration sociale à Saint-Nicolas. La vente par le CPAS sur le marché privé met donc à mal sa mission sociale au profit d’une logique financière[1]. Ainsi, elle contribue à l’éviction d’habitant·e·s des plus fragilisé.es et contribue à la montée des loyers ainsi qu’à la disparition progressive des habitant·e·s d’un quartier populaire et solidaire...

C’est pourquoi le syndicat LUNe s’est joint à l’appel du Groupe d’Action Logement de la concertation de quartier pour soutenir leur demande d’un moratoire sur la vente du bâtiment et l’étude d’alternatives de rachat à finalité sociale. A la suite de l’appel du GA Logement, de nombreuses associations sociales namuroises se sont ralliées à l’action.

 

[1] Cette décision est encouragée par les logiques d’austérité du gouvernement qui pousse les institutions publiques à vendre leur patrimoine pour masquer un sous-financement global de leurs missions…ce qui fragilise également ces institutions publiques.

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L’action : un P’tit Kawa inhabituel

Sous la forme d’un P’tit Kawa[1] spécial, et face à la presse convoquée pour l’occasion, une cinquantaine d’habitant·e·s et allié·e·s à la lutte (dont une dizaine d’associations locales) se sont réuni·e·s devant le dit bâtiment,  afin de témoigner de leur désaccord face à cette décision.

Au total, une cinquantaine d’habitant·e·s et allié·e·s à la lutte (dont une dizaine d’associations locales) se sont retrouvé·e·s devant le bâtiment avec des pancartes colorées et une banderole, préparées par le soin du syndicat LUNe pour témoigner de leur profond désaccord avec cette décision du CPAS et de sa présidence. Sur une banderole on pouvait lire «  Le logement pour les gens, pas pour l’argent », slogan qui reflétait bien leur revendication.

Ils et elles se sont munies de pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans tels que «  Le logement pour les gens, pas pour l’argent ».

Une logique que les organisations locales dénoncent d’autant plus qu’il s’agit d’un bâtiment appartenant au CPAS, dont la mission première est de garantir l’accès aux droits fondamentaux, dont le droit au logement.

[1] Le rendez-vous-café hebdomadaire organisé depuis 10 ans par des habitant·e·s du quartier pour faire lien et se transmettre les infos de la vie du quartier.

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Jean-Marie, habitant du quartier et membre du syndicat LUNe :

« J’ai l’impression que maintenant, avec le nouveau palais de justice, ils veulent rendre le quartier un peu plus riche et éliminer les gens les plus pauvres. Quand je vois le prix des loyers comme il augmente... Des personnes se retrouvent à la rue ou dans des maisons d’accueil parce qu’ils n’ont pas le choix. Je me sens sans droit par rapport au logement. Quitter le quartier Saint-Nicolas, ça va être dur. Un logement, ce n’est pas juste une pièce pour dormir, c’est un lieu, un quartier où on se sent exister. Ça fait un an que je suis inscrit au Foyer namurois, sans aucune nouvelle. Dans les grandes villes, on essaie de mettre les plus pauvres à l’extérieur. Il y a énormément de gens qui cherchent, et quand je visite un logement, on est plein sur le même. »

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Ce témoignage n’est pas un cas isolé : il reflète la précarité croissante dans un quartier qui devient inaccessible à ceux qui y ont toujours vécu. La vente du n°8 de la Rue Saint-Nicolas vient aggraver une situation déjà critique. Ce processus de gentrification a d’ailleurs été démontré par l’étude de redynamisation du quartier commanditée par l’ancienne majorité communale.

Un retour officiel qui ne satisfait pas

L’action a fait écho dans la presse et a touché les décideur·euse·s de cette vente. La réponse de la présidente du CPAS, dans l’interview de la presse, n’a pas rejoint les attentes des protestataires... La vente du bâtiment est justifiée pour permettre le financements d’autres projets à vocation sociale. En outre, la présidente a déclaré que les projets qui financent la grande précarité ne pouvaient pas être mis en péril pour financer des logements sociaux. Une réponse inaudible pour les habitant·e·s et associations, qui y ont répondu par communiqué de presse, refusant d’adhérer à un discours qui antagonise les personnes précarisées entre elles.. Ils et elles ont sollicité une rencontre avec le CPAS pour trouver une issue positive à ce dossier. Malheureusement, la proposition de rencontre a été refusée. La seule perspective offerte par la présidence est que des organismes/acheteurs à visée sociale intéressés par le bâtiment adressent une offre au CPAS.

La lutte continue

Malgré ces revers, la détermination du syndicat des Locataires Uni·e·s Namurois.es et des d’associations qui veillent à l’accès au logement pour tous·tes dans le quartier reste robuste. Ensemble, il et continue à dénoncer ces injustices et tente de trouver des solutions pour préserver le quartier et ses habitant·e·s.

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Source images : Periferia

Une assemblée populaire contre les injustices les 13 et 14 juin à Grenoble

Depuis plusieurs mois, dans le cadre de la démarche Capacitation, des collectifs de France et de Belgique s’organisent pour fabriquer ensemble un grand moment de rassemblement des luttes et de visibilisation des galères, mais aussi des victoires, de ce qui existe, de celleux qui sont au quotidien engagé·e·s dans des combats pour dénoncer, occuper, faire autrement. Ce moment, ce sera l’assemblée populaire contre les injustices, qui aura lieu à Grenoble les 13 et 14 juin prochain.

Rappelez-vous, on vous en parlait déjà au retour de la plénière d’avril 2024 alors que l’assemblée n’était encore qu’une idée : https://periferia.be/pleniere-capacitation-paris/.

Cette année, l’assemblée se tiendra à Grenoble, dans le quartier Saint-Bruno mais aussi d’autres lieux de Grenoble. Le but ? Se rendre visible dans l’espace public, l’occuper dans la lutte et la joie, construire un mur de revendications, être ensemble dans un rassemblement local pour faire des liens entre nous et montrer la puissance du collectif.

Le programme, la logistique, la mobilisation & la communication autour de cette assemblée sont en construction au quotidien grâce à différents groupes de travail au sein de la démarche capacitation. Comme toujours : on fabrique ensemble, on décide ensemble, on programme ensemble.

Sur place le samedi 14 juin : un mur des revendications, des causeries publiques, une scène ouverte contre les injustices, un plateau-radio, des projections, expos, etc… et tout autre chose.

Plus d’infos ? Voir appel ci-dessous :

1ère assemblée populaire contre les injustices

Grenoble, vendredi 13 et samedi 14 juin 2025
- Texte d’appel -

Nous voulons mettre en lumière nos expériences et nos colères face aux villes qui excluent et à la précarité sous toutes ses formes.

Nous imaginons un mouvement qui s’ancrera dans la durée, à chaque fois dans une ville différente, avec une première Assemblée populaire contre les injustices à Grenoble. 

Nous sommes des personnes de différentes villes de France et de Belgique, vivant la galère, engagées dans des groupes qui luttent au quotidien contre l’ex-clusion. Dans les quartiers, dans les villes, nous portons des récits, des combats et des savoir-faire trop souvent invisibilisés. Nous refusons les discours qui nous étiquettent, nous divisent et nous rabaissent.

Depuis maintenant 2 ans, nous développons avec la Fondation pour le Logement une autre manière de faire visant à mettre les personnes concernées, nous, au centre de tout.

D’où que l’on vienne, on est d’ici. Nous (re)prenons notre place !

Nous voulons nous rencontrer, nous rassembler et faire mouvement. Affirmer que nous sommes capables d’inventer d’autres manières de faire. C’est précisément parce que nous subissons la précarité et les discriminations que nous pouvons faire bouger les lignes !

L’Assemblée populaire investira l’espace public pour parcourir la ville, dénoncer les bâtiments laissés vides, mettre en lumière les initiatives qui font sens. Nous serons là pour soutenir celles et ceux qui s’organisent localement pour se faire entendre et accéder à leurs droits.

Cet événement prendra la forme d’une marche suivie d’un rassemblement sur une place, qui montrerait qui nous sommes, mettrait en voix nos colères mais aussi nos initiatives, nos luttes, nos fiertés et nos raisons d’espérer.

Cette Assemblée existera grâce aux collectifs et aux personnes qui la feront vivre.

Nous espérons que vous pourrez vous joindre à l’aventure !

assemblee.populaire@parlonsengrenoble.org

Action Logement Belgique

Du 29 mars au 6 avril c’était la semaine d’Action Logement : un mouvement qui mobilise partout en Belgique pour le droit au logement.  Periferia y a participé à Bruxelles et à Namur, on vous raconte.

L’Action Logement (anciennement Belgian Housing Action Day) s’est mobilisée dans les grandes villes belges pour la 5ème année consécutive afin de défendre le droit au logement.

Il s’agit d’une « alliance nationale d’associations et de collectifs actifs dans la santé, la lutte contre la pauvreté, le droit à la ville et le droit au logement » qui s’oppose à la marchandisation du logement, à la fatalité du non- et du mal-logement. Elle veut envoyer un signal fort pour rappeler que les injustices de logement sont bien des choix politiques et sociétaux.

Du coté de Periferia c’était l’occasion de soutenir l’appel belge à travers son implication avec les deux collectifs : l’ULS et LUNe, autour du droit au logement.

L’Union des Locataires Sociaux (ULS) de Molenbeek L’ULS, ce sont des locataires de logements sociaux organisé·es pour dénoncer des situations de logement indignes. Au travers d’actions collectives dans l’espace public, de rencontres avec d’autres groupes concernés et de l’interpellation des décideurs (bailleur social et politiques), le groupe milite activement pour comprendre et dénoncer les mécanismes qui empêchent le droit à un logement digne pour tous·tes.

Ainsi, les locataires de l’ULS se sont rendu·es pour la troisième année consécutive à la manifestation d’Action Logement, le dimanche 6 avril à Bruxelles.

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Source image : Periferia

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Pour le groupe, descendre dans la rue pour visibiliser sa propre lutte et au même temps soutenir celle d’autres personnes et collectifs concernés par le mal logement et le non logement, est un acte porteur de sens. Cette action leur a permis d’exprimer leur frustration, de crier leur colère et de manifester l’espoir pour que les choses changent. En rejoignant cet appel à la mobilisation, les membres de l’ULS exercent leur pouvoir citoyen afin de sortir de l’impuissance politique à laquelle iels sont souvent confronté·es dans leur militance.

Pour l’ULS et les autres collectifs présents, cette journée de mobilisation s’est terminée avec des prises de paroles, de la musique et de la joie. Rejoignez-nous pour renforcer le droit au logement pour tou·s·tes, Rendez-vous en 2026 !

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LUNe, c’est le syndicat des Locataires Uni·e·s Namurois·e·s. Ses membres ont profité de ce moment clé de l’Action Logement Belgique pour organiser son lancement officiel lors d’une après-midi conviviale dans le quartier Saint-Nicolas à Namur, le samedi 19 avril.

On vous avait parlé de LUNe dans la dernière newsletter, donc vous savez déjà qu’il s’agit d’un syndicat créé par et pour les locataires de Namur (avec le soutien de propriétaires occupant·e·s), à l’initiative des habitant.e.s du quartier Saint-Nicolas avec le soutien d'associations locales. Il s’est créé en réponse à la crise du logement qui met en péril de nombreu.x.ses locataires en peine à trouver des logements décents à des prix accessibles. Leur objectif est de défendre ensemble les droits des locataires en interpellant directement les responsables sur des situations concrètes. C’est aussi et surtout l’idée de renforcer la solidarité locale et la résistance collective car le logement est bien une question politique !

Donc samedi dernier, c’était l’occasion pour les membres de LUNe de parler de leur cause, de dire comment le syndicat est né et comment il s’organise pour défendre le droit au logement à Namur.

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Dès 15h, iels ont déployé un stand d’info et d’inscriptions pour les futurs membres dans la rue Ponty (une rue qui a été piétonnisée grâce au groupe roulotte, un autre groupe d’action du quartier). Cela leur a permis de s’ouvrir à la ville et de s’agrandir en permettant à de nouveaux membres de les rejoindre. D’ailleurs, si vous aussi vous désirez soutenir le droit au logement à Namur, vous pouvez le faire en suivant leur page ici. De cette manière vous pourrez aussi suivre leurs nouvelles, leurs actions et, on l’espère, leurs victoires. Vous aurez même bientôt l’occasion de vous inscrire en ligne tant que membre (alli·é·e ou acti·f·ve).

Ensuite, en début d’après-midi, le film « Révolution urbaine » réalisé par des habitant·e·s du quartier a été projeté dans le local de quartier où se tiennent les réunions bimensuelles de LUNe. Le documentaire aborde les enjeux de gentrification du quartier.

Vers 16h Jean-Louis, un membre de LUNe a pris la parole, devant la presse pour présenter LUNe officiellement :

« Trop souvent nous nous sentons seuls face aux problèmes de logement : loyers trop élevés, logements en mauvais état, manque de respect ou de dialogue avec les propriétaires. Être ici, c’est dire que ça suffit. C’est un acte de solidarité et d’engagement ».

Un moment collectif émouvant et impactant pour les membres et les participant·e·s au lancement.

Avec le soutien du petit Kawa, un bar a été mis à disposition de l’événement en parallèle des activités afin de soutenir LUNe financièrement. En fin de journée, le Rassemblement Wallon du Droit à l’Habitat (RWDH) a pris part à l’événement en facilitant une assemblée populaire sur le droit au logement à Namur où une vingtaine de personnes (habitant·e·s, membres d’associations et de collectifs) ont pris place autour de la table.

Le lancement de LUNe s’est révélé être un joyeux succès. Rassemblant une cinquantaine de personnes dans une ambiance conviviale et engagée sous le soleil namurois pour réclamer une ville plus juste.

« On ne demande pas la lune, juste un logement décent et abordable pour tou·s·tes à Namur ».
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Source images : LUNe

La force inspiratrice de Yves

Chers amis, chères amies de Periferia,

Nous souhaitons partager un moment avec celles et ceux qui le souhaitent pour rendre hommage à notre ami Yves et à celui qui nous a transmis tellement de choses.
Pour ce moment d’échanges, nous nous associons à l’équipe du CLTB qui nous accueillera dans ses nouveaux locaux :

    • Le jeudi 20 février de 18h à 20h
    • Rue du Poinçon 53 à 1000 Bruxelles

Nous vous invitons à amener des photos, des souvenirs, des inspirations. Et si vous ne pouvez pas être présent·e, n'hésitez pas à nous faire parvenir un message, une photo...

Les personnes souhaitant une notification par courriel quelques jours avant peuvent remplir ce formulaire en ligne :

Ce dimanche 12 janvier 2025, Yves Cabannes nous a quittés de manière très subite. Nous laissant avec beaucoup de tristesse, mais aussi tant de souvenirs… et surtout une incroyable dose d’énergie pour faire changer le monde.

Avec Yves, nous avons parcouru un long chemin depuis la fin des années 80. D’abord, au sein d’Habitat et Développement à l’Université de Louvain-la-Neuve.

Puis, pendant 6 passionnantes années à Fortaleza où, ensemble, nous avons animé d’incroyables projets comme l’exprime cette affiche qui nous accompagne : « En apprenant, en produisant, en construisant… des quartiers, une ville, des COMMUNAUTÉS ».

Fin des années 90, au sein de l’ong brésilienne CEARAH-Periferia, Yves lance l’idée de créer une organisation en Europe. Avec Eliana et Yves, nous la mettons en place en 1998 et c’est le début de Periferia avec, à ce moment, l’idée de s’inspirer des expériences brésiliennes pour agir en Europe.

Une aventure qui n’a jamais cessé… grâce aux nombreuses personnes passées par l’équipe et l’association… et grâce à l’audace et au soutien infatigable de Yves.

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Source image : Periferia

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Source image : Periferia

En 2013, nous fêtions les 15 ans de l’association, l’occasion de retracer ce chemin et rappeler avec Yves nos fondamentaux depuis les expériences au Brésil : le choix des périphéries, travailler avec les plus pauvres et opprimé·es, penser des « morceaux de ville », bâtir une participation multi-acteurs et pluri-citoyenne ; prendre soin des espaces publics, construire des savoirs populaires.

Avec Yves, le chemin de Periferia a aussi été jalonné par des engagements très forts autour des budgets participatifs, des community land trusts, de l’évaluation, de l’analyse de la non-participation, etc… Et toujours avec cette volonté clairement affirmée : « Nada sin nosotros – Rien sans nous ! ».

Récemment, nous avons réalisé des podcasts autour de grandes étapes de Periferia. Avec Yves et Eliana, nous avons échangé sur les racines de l’association à Bruxelles, en expliquant d'où l'idée est venue, pourquoi Bruxelles, et surtout, les intuitions qui continuent d'influencer nos manières d'être et de faire.

De nombreuses pages d’histoire partagée se tournent… mais ses convictions, son énergie et son audace continuent de nous inspirer. Et nous sommes nombreux·ses à nous rappeler de tant de moments passés ensemble à construire un autre monde…

Merci à toi, Yves, l’ami d’abord, le complice, mais aussi le provocateur et l’ouvreur de possibles…

Patrick et toutes les personnes qui ont fait et font partie de l’aventure Periferia.

Une ingénieure chez Periferia… mais pourquoi ?!

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Début octobre 2024, Periferia accueillait dans ses bureaux, pour une durée de 6 mois, une nouvelle stagiaire pour son projet de fin d’études… d’ingénieure ! Mais qu’allait-elle donc faire dans cette galère vous direz-vous. C’est vrai ça, la technique, l’ingénierie, qu’est-ce que ça a à faire avec Periferia ? Parce qu’autant vous dire qu’au royaume de la participation (pardon, de la capacitation !) l’ingénieur·e est loin d’être roi (et je sais de quoi je parle, c’est moi la stagiaire en question ;D)

Mais c’est justement pour ça : parce que les ingés devraient plus (et surtout mieux) se mêler de participation que j’ai mis les pieds chez Periferia. Pour préciser un peu de quoi je parle, je ne suis pas simplement ingénieure tout court, mais ingénieure urbaniste. Un terme très large qui peut désigner aussi bien une personne qui fait de l’urbanisme transitoire à l’échelle d’un bâtiment, ou une personne qui outille la planification de la transition énergétique de toute une communauté de communes, un terme qui peut désigner une personne travaillant sur l’optimisation des transports en ville ou sur la gestion des eaux usées, chargée de la rénovation de grandes barres de logement sociaux ou de la sortie de terre d’un tout nouveau quartier. En somme, un terme regroupant une grande diversité de pratiques et d’échelles d’actions mais avec toutes (plus ou moins) en commun le fait d’agir sur un (plus ou moins grand) territoire avec un (plus ou moins grand) impact sur les personnes qui y vivent en utilisant (plus ou moins) de compétences et outils techniques. Et c’est là qu’on commence à voir poindre le lien avec la participation. Car aménager un territoire, généralement ça concerne directement des gens, et il devient de plus en plus de bon goût de les impliquer dans le processus. La participation est même devenue obligatoire dans bien des projets d’urbanisme, mais pour autant, elle peine à porter de véritables fruits. En effet, quand elle n’est pas une simple consultation sans réel impact sur les choix futurs et qu’elle réussit à impliquer certain·es concerné·es, elle n’en reste pas moins, la plupart du temps, inapte à changer les rapports de force en places ; et la ville reste faite par et pour les mêmes (à ce propos, n’hésitez pas à (ré)écouter le super podcast de Perferia A qui la ville ?).

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Alors qu’est-ce que je fais chez Periferia ? Eh bien j’apprends ; et j’explore. J’apprends à parler de capacitation plutôt que de participation, à politiser les rapports spatiaux qui sont aussi et surtout des rapports sociaux, à « prendre parti » pour les périphéries, à observer et accompagner la ville façonnée par ses marges plus que par son centre. Dans tout ça, mon approche principale est la lutte contre la gentrification, et me reste toujours en toile de fond cette question : « comment tout cela vient nourrir mon approche de l’ingénierie ? ». C’est cela que j’explore : le lien entre capacitation et ingénierie. L’ingénieur·e peut-iel être « capaciteur » ? Peut-on faire de la technique[1] capacitante ? Et quel rôle a la participation dans tout cela ? Surtout, comment ne pas faire la ville par et pour les mêmes et mettre la technique au service d’une émancipation des rapports de domination ? (Pistes de réponses au prochain épisode 😉)

[1] Quand je parle de technique, je parle grosso modo de tout ce qui a été façonné par l’humain·e. Une fourchette, c’est de la technique, un panneau indicateur, c’est de la technique, mais aussi un bus, une rue, un bâtiment, … ce sont nos outils, notre environnement, autant de choses que l’on façonne et qui nous façonnent aussi en retour (mais ça, c’est un autre sujet).

Et en même temps que je me mets à parler de capacitation, Periferia se met à parler un peu de technique. De nos deux bagages différents sur l’approche de la ville, de celleux qui l’habitent et qui la font, on s’enrichit et on apprend les un·es des autres. Comme quoi, une ingénieure chez Periferia, ce n’est peut-être pas si saugrenu que ça !

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Source images : Canva

Union des Locataires Sociaux (ULS) de Molenbeek – Nouveautés sur les mobilisations autour du droit au logement

La sortie du film documentaire « Alerte à Molenbeek », a été l’occasion pour l’Union des Locataires Sociaux (ULS) de visibiliser plus largement son combat tant au niveau de la Commune de Molenbeek, que de la Région de Bruxelles Capitale ainsi qu’en dehors de la Belgique !

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Source image : Periferia

« Alerte à Molenbeek » a été projeté pour la première fois le 17 septembre dernier à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek. Y ont été convié·es le bailleur social (Logement Molenbeekois), les travailleur·euses communaux, les associations du quartier ainsi que les habitant·es molenbeekois·es. Les échanges qui ont suivi la projection ont permis de confronter le Logement Molenbeekois à son inaction face aux problèmes de mal logement de ses locataires. Ce moment a également été une invitation à travailler main dans la main entre bailleur et locataires, pour imaginer des solutions concrètes adaptées aux besoins des locataires.

Ensuite, de manière à mobiliser davantage d’habitant·es pour rejoindre le combat, l’ULS a décidé de diffuser le film dans les différents sites de logement sociaux et auprès d’associations travaillant avec des locataires à Molenbeek et à Anderlecht. Les images du film suscitent des discussions enrichissantes avec les autres locataires vivant des situations identiques et nous confirment que la problématique du mal logement dépasse bien l’échelle de notre quartier. Les réactions aux images dénonciatrices du film réitèrent la nécessité d’agir ensemble et massivement dans le but de créer un rapport de force favorable aux locataires sociaux bruxellois·es.

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Source image : Periferia

Un autre moment marquant pour le groupe a été la projection-débat qui s’est tenue au cinéma Nova, à la mi-novembre, et qui a rassemblé environ 150 spectateur·ices. L’évènement a été co-organisé avec le Réseau Bruxellois du Droit à l’Habitat (RBDH) et la Fédération Bruxelloise Unie pour le Logement (FéBUL), avec qui nous avons aussi rédigé une carte blanche. Celle-ci a pour but d’attirer l’attention des politicien·nes de la région bruxelloise ; on y dresse un état des lieux de la situation du logement dans notre ville et on leur demande d’agir rapidement.

L’aventure de l’ULS se poursuit au-delà de la Belgique et amène le groupe à Lyon et à Lille. Ces deux échanges transfrontaliers ont été l’occasion d’aller à la rencontre d’autres collectifs d’habitant·es engagé·es (Collectif de Roubaix ou encore l’Atelier Populaire d’Urbanisme du Vieux-Lille) et de les soutenir dans leur combat pour le droit à la ville et au logement digne.

Ce sont des moments où l’on croise nos manières d’agir et de faire collectif ainsi que des opportunités pour tisser des liens de solidarité et de résistance.

Ce sont la preuve qu’on n’est pas seul·es.

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Source images : Periferia

Enfin, dans une volonté de continuer à s’organiser localement, l’ULS met en marche un moment de mobilisation avec d’autres unions de locataires sociaux. L’intention étant de formuler des revendications communes à apporter ensemble lors du Housing Action Day, le 6 avril prochain, à Bruxelles.

Départs et accueils

Après les départs de Solenne et Marianne, l’équipe de Periferia a accueilli trois nouvelles personnes : Nawelle, Camille et Armance.

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Nawelle est récemment arrivée chez Periferia où elle allie sa passion pour les dynamiques collectives autogérées, la justice sociale et le goût des rencontres qu’elle a développé dans ses échanges internationaux (en vivant au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en France et au Portugal). Elle s’occupe principalement de la création du syndicat de locataires du quartier Saint-Nicolas et de la lutte contre la gentrification à Namur et à Molenbeek.

Dans l'associatif bruxellois depuis 10 ans, Camille amène avec elle son expérience d'éducation populaire et de militantisme et son envie de participer aux projets qui permettent de créer des savoirs collectifs, d'apprendre ensemble et d'être toujours plus inclusif.ve.s. Elle a aussi un intérêt pour les différentes manières de se raconter, de mettre en écrit/image/sons nos petites et grandes histoires et ce qui les lient.

Dans le cadre de son stage en ingénierie, Armance nous a également rejoint afin de découvrir les méthodes de travail chez Periferia mais aussi dans le but de nous partager ses connaissances en matière d'aménagements urbains. Intéressée par la participation citoyenne et les dispositifs collectifs, Armance a rapidement inspiré l’équipe, notamment avec son énergie et son humour.

Sans oublier que Periferia accueillera également une nouvelle personne très prochainement !

Première réunion d’un futur syndicat de locataires dans le quartier Saint-Nicolas à Namur

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Source image : Periferia

Le 18 décembre en soirée, Periferia a animé la première rencontre du futur syndicat de quartier Saint Nicolas ! Cette rencontre a rassemblé en toute convivialité une quinzaine de locataires du quartier Saint-Nicolas à Namur. L’intention : se retrouver autour de différentes problématiques quotidiennes liées au logement dans le quartier et trouver des pistes de solutions collectives.

Cette rencontre fait suite à une mobilisation de plusieurs semaines portée par Periferia en partenariat avec différent·e·s acteur·ice·s du secteur associatif et médical du quartier (la Maison Médicale des Arsouilles et l’asbl Coquelicot). Ainsi, sur l’impulsion de certain·e·s habitant·e·s faisant remonter de nombreux problèmes liés aux questions de logements et une envie d’agir, Periferia et ses partenaires sont allés toquer à la plupart des portes du quartier pour rassembler plus largement les personnes concernées. Cette démarche est notamment inspirée du community organizing, que d’autres groupes de locataires utilisent également, notamment à Charleroi. En tout, c’est à plus de 400 portes que nous avons frappé, pour une trentaine de réponses et une vingtaine de locataires intéressé·e·s !

Lors de cette première réunion, les locataires du quartier se sont rencontré·e·s ou retrouvé·e·s dans une ambiance chaleureuse. Iels ont pris conscience de leur liens de voisinage avec amusement puis ont échangé sur les différentes situations problématiques de logement. Le groupe s’est rendu compte de la nécessité de s’organiser pour résoudre ou améliorer ces situations de manière collective et solidaire.

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Source image : Periferia

Les problématiques principales qui ont émergées étaient notamment :

  • L’insalubrité et notamment une mauvaise isolation, des loyers trop cher, des propriétaires peu réacti·f·ve·s , et une gestion négligente des bailleurs sociaux, laissant les locataires dans des situations délétères.

Une chose était assez claire dans cette rencontre : le besoin de sortir de l’isolement et de l’impuissance dans ces expériences perçues comme individuelles et aller vers une force de réflexion et d’action collective capable, solidaire et résiliente. Les locataires veulent responsabiliser les propriétaires et rétablir un rapport de pouvoir égalitaire grâce au groupe.

Aussi, une prise de conscience s’amorce sur des problèmes plus structurels dans le quartier ; le manque de logement sociaux et leur gestion inadéquate, l’augmentation des loyers et les difficultés d’accès au logement pour les habitant·e·s les plus précarisé·e·s et vulnérables socialement, la disparition des commerces de proximités, etc. Le quartier semble de moins en moins adapté à certain·e·s de ses habitant·e·s qui en forment pourtant son identité.

Riche d’échanges, d’humour et de solidarité, la rencontre a éveillé un sentiment collectif d’encapacitation[1] sur ces enjeux. Le groupe a dégagé ses premiers objectifs pour s’organiser et a fixé une prochaine rencontre en janvier.

Le ton est donné dans le quartier populaire de Saint-Nicolas pour une justice sociale menée par et pour ses habitant·e·s.

 

[1] L’encapacitation est un processus par lequel une personne ou un groupe reprend du pouvoir par rapport à une situation où celui-ci est en défaveur dans le rapport de pouvoir en place. Cela participe à la résolution de rapports de dominations et vise à atteindre plus d’égalité dans les rapports sociaux, ici entre locataires et propriétaires.

n.f. Processus par lequel une personne ou une collectivité se libère d’un état de sujétion, acquiert la capacité d’user de la plénitude de ses droits, s’affranchit d’une dépendance d’ordre social, moral ou intellectuel.(date de la publication : 18/12/2005 - éd. commission générale de terminologie). https://langue-francaise.tv5monde.com/decouvrir/dictionnaire/e/encapacitation

 

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Source image : Periferia

Do Agora Yourself !

Agora.Brussels, c’est une histoire étonnante et audacieuse, une expérience qui a redonné une nouvelle tonalité à la démocratie en Région bruxelloise… et au-delà.

Pendant 5 ans, des citoyen·nes ont créé un mouvement et conçu une autre manière de mettre en œuvre leurs droits politiques : avec un élu, ils et elles ont permis que des propositions d’assemblées citoyennes soient débattues au sein du Parlement.

Un parcours incroyable qui s’est arrêté lors des dernières élections car il s’agissait bien d’une expérimentation pour montrer qu’une autre manière de faire politique était possible.

Si l’expérience s’est arrêtée, la démarche est toujours là et la publication que nous vous partageons en est le résultat. Arriver à raconter cette aventure d’un mouvement, d’assemblées citoyennes et de vie parlementaire a été une véritable recherche collective : recherche des bons mots et de la bonne structure, recherche aussi du sens précis de chaque étape.

Le résultat, c’est un document co-écrit, co-construit, dans lequel des dizaines de personnes se sont impliquées pour raconter, transmettre et donner envie à d’autres citoyen·nes de faire valoir leurs droits politiques.

Découvrez ici la publication et, si vous le souhaitez, la page https://www.agora.brussels/

Vous souhaitez commander la publication papier au prix de 25€ ?

Vous pouvez commander la version papier de la publication Do Agora Yourself ! via notre formulaire en ligne. Veuillez nous renseigner vos informations personnelles telles que votre nom et si besoin, en cas de livraison, votre adresse.

À noter qu'il est aussi possible de commander un exemplaire de la publication en version néerlandaise (dans la limite des stocks disponibles).

La publication Agora est aussi disponible en néerlandais !

"Do Agora Yourself", een praktische gids om projecten in burgerparticipatie vooruit te helpen

De vzw Agora.Brussels is niet meer. Maar wie wil kan zich inspiratie opdoen om het gelopen traject. Ziehier daartoe:

"Do Agora Yourself", een praktische om projecten in burgerparticipatie vooruit te helpen.

Vertrekkend van het hart van deze beweging, volg een groep burgers die campagne voerden, een verkozene bekwamen, een burgerassemblée georganiseerde et de resulterende voorstellen van Brusselaars verdedigde in het Brussels parlement. Doorloop zes jaar van dit zowel op menselijk als démocratisch vlak gewaagde avontuur. Met de kritische blik van vzw Periferia et enkel Belgische academici. 

Jeu de cartes « Les questions qui ne laissent pas indifférent·e »

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Nous vous présentons notre nouvel outil d'animation "Les questions qui ne laissent pas indifférent·e". Le but de cet outil ? Mieux se connaître soi-même et les autres !

En effet, nous avons souhaité créer un jeu qui permettait de se rencontrer, vraiment et autrement. Pour ce faire, le jeu est composé de 90 questions ainsi que de cartes consignes. Un petit outil parfait pour créer des animations par exemple lors d'ateliers et qui, vous verrez, vous permettra de casser les hiérarchies, et de faire sortir les participant·e·s du cadre habituel.

À noter que les consignes sont proposées à titre d'exemples, et que vous pouvez tout à fait choisir de ne pas les suivre du tout !
Ou d'en rajouter/créer d'autres, c'est comme voulez...

Pour recevoir l'outil d'animation, envoyez-nous un mail à l'adresse contact@periferia.be.

Nous proposons un prix de 15€ (prix coûtant) pour l'outil. Néanmoins, n'hésitez pas à nous dire si ce prix est trop élevé pour vous et nous pouvons adapter le tarif.

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Le jeu de cartes d'animation comprend :

  • 109 cartes constituées de cartes : "Questions", "Comment ?", "Avec qui ?", et "Temps".
  • Un mode d'emploi à déplier
  • Un sachet avec cordons pour contenir les cartes

Mais d'où nous vient cette idée ?

Retrouvez la page d'instructions ci-dessous pour en apprendre un peu plus sur l'histoire de ce petit jeu de cartes.