Les commissions de transparence au Honduras
Une histoire peu commune d’une société civile qui se soucie de l’utilisation des ressources publiques
Suite au passage de l’ouragan Mitch au Honduras en 1998, puis surtout à la remise de la dette en 2002, d’importants montants sont arrivés jusque dans les communes du pays. Mais les pays « donateurs » y ont mis une certaine exigence : que la société civile puisse veiller à la bonne utilisation de ces ressources financières dans des projets portés par les municipalités. C’est de cette façon que sont apparues les premières commissions de transparence.
Les commissions sont composées de citoyens. Ce sont des organisations locales qui réalisent un contrôle par rapport aux dépenses publiques et formulent des recommandations pour améliorer l’utilisation des ressources publiques, veillent à la bonne utilisation du budget d’investissement et vérifient la qualité des services communaux comme les repas dans les écoles communales par exemple.
De nombreuses commissions existantes se sont organisées collectivement pour obtenir leur reconnaissance légale dans le cadre de la loi des communes de 2009.