Par McAlevey, Jane Frances – CUNY Academic Works, 2015
En anglais
Cette thèse explore comment les travailleurs ordinaires dans la nouvelle économie créent et soutiennent le pouvoir d’en bas. En milieu de travail et dans les mouvements communautaires, il a été démontré que les individus agissant collectivement gagnent des victoires en utilisant une variété d’approches différentes. Ici sera utilisé un cadre de trois grands types de processus de changement : la défense des intérêts, la mobilisation et l’organisation, même si l'accent sera mis sur les deux derniers. La mobilisation et l’organisation sont des approches différentes du changement social qui produisent des résultats différents et des succès relatifs. Cette thèse est l’occasion de passer en revue les principaux arguments de la littérature des mouvements sociaux et des syndicats publiés au cours des quarante dernières années : les années où les mouvements progressifs ont commencé à perdre tout ce qu’ils avaient gagné et l’aile droite a commencé à reconquérir constamment ce que les progressistes avaient perdus.
Plus précisément, cette thèse met à l’épreuve le débat actuel sur les « mouvements sans leader » et l’ « horizontalisme » en se concentrant fortement sur les leaders, y compris qui ils sont, comment ils sont identifiés, comment ils se développent, les choix qu’ils font, et les rôles qu’ils jouent. Les cas étudiés impliquent des travailleurs dont la plupart sont des travailleuses, dans les secteurs de croissance projetés de la main-d’œuvre américaine (soins de santé et éducation) qui sont dominés par les femmes.