Dans le cadre de la démarche Altoparlante (haut-parleur), nous étions en Colombie en octobre. L’occasion d’aller à la rencontre de Con-Vivamos à Medellín, une organisation dont nous avions présenté une expérience dans la publication « Transformations soci(ét)ales » (pages 36-39). Nous y abordions l’importance de « se souvenir dans les quartiers pour construire la paix ».
Dans un contexte marqué par des conflits, de la violence et de nombreux·ses disparu·e·s, Con-Vivamos participe à la construction de territoires de paix, particulièrement à partir des enfants et des jeunes.
Ces quelques photos en sont le témoignage.
![Policier_Bogota Policier_Bogota](https://periferia.be/wp-content/uploads/2023/02/Policier_Bogota.png)
Au centre de Bogotá, une devanture de magasin rappelle l’histoire de Nicolas Neira, mort à 15 ans. Il a été victime des violences policières lors des manifestations du 1er mai 2005.
![Leader_Colombie Leader_Colombie](https://periferia.be/wp-content/uploads/2023/02/Leader_Colombie.jpg)
Dans le quartier de Moravia, emblématique pour les résistances citoyennes au centre de Medellín, le visage de cette leader anime une des façades du quartier.
Dans la région Nord-est de Medellín, pas loin du siège de Con-Vivamos, des jeunes ont décidé de faire revivre un lieu public en y proposant des activités culturelles, artistiques et de rencontres. L’objectif : permettre aux enfants du quartier de ne pas tomber dans les mailles des groupes armés. Sur la fresque, une phrase « Nos necesitamos vivos » (nous avons besoin de nous en vie).
![Jeunes_Medellín Jeunes_Medellín](https://periferia.be/wp-content/uploads/2023/02/Jeunes_Medellin.jpg)